Les Comoriens sont obligés de faire de la gymnastique pour user de leur liberté de circulation au sein de leur territoire. Le trafic inter...
Les Comoriens sont obligés de faire de la gymnastique pour user de leur liberté de circulation au sein de leur territoire. Le trafic inter-îles fait face à une multitude de difficultés qui font de la population la principale victime. “Le transport inter-îles connait de sérieux problèmes”, reconnait le directeur générale de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm). “La situation a encore pris de l’ampleur depuis que Comores Aviation n’est plus en exploitation”, explique Abdou Saïd Madi, qui voit un des principaux acteurs du trafic inter-îles quitter le ciel comorien.
La première compagnie aérienne du pays, du moment, vit ces dernières semaines au rythme d’une bataille juridique avec le propriétaire d’un aéronef qui est cloué au sol par la justice comorienne. Comores Aviation (Cav) a depuis plusieurs jours annulé tous ces vols et la clientèle se retrouve dans l’impasse. Air Service Comores (Asc) est ainsi la seule compagnie aérienne à faire la liaison Ngazidja-Mwali. “Avec le retrait de Cav, nous sommes débordés. Nous sommes obligés de programmer des vols supplémentaires pour répondre à la demande”, déclare Ali Abdallah, assistant de direction à Asc, qui précise que “exploitation va de pair avec rendement et que Asc ne peut pas programmer de vols supplémentaires que si le taux de remplissage atteint 90 pour cent“.
La compagnie fait jusqu’à dix rotations Ngazidja-Mwali par semaine, huit vols Ngazidja-Ndzuwani contre deux liaisons Ndzuwani-Mwali. Cette dernière est un des créneaux de la compagnie Inter-îles qui lui consacre un appareil alors que l’avion de quatre-vingt places, Bae, rallie Ngazidja, Ndzuwani et Maore. “Des mesures devront bientôt être prises pour que les appareils type Bae, qui sont des aéronefs à décollages et atterrissages courts, puissent atterrir à Mwali. Des équipements anti-incendie seront alors envoyés dans l’île pour plus de sécurité“, annonce le dg de l’Anacm. Air Madagascar a même été autorisé, temporairement, à faire des vols inter-îles pour réduire la demande.
La compagnie malgache, qui se positionne dans le transport aérien comorien, desservait Moroni et Wani à partir de la Grande île. Mais actuellement, il n’y aurait que l’axe Mada-Wani-Moroni qui serait opérationnelle pour liaison directe Moroni-Mada. Seulement, les responsables de l’Anacm estiment que certains problèmes que connaît le trafic inter-îles sont dus au fait que “la population n’a pas vraiment de culture du transport aérien”. “Les Comoriens doivent apprendre à programmer leurs voyages et se rendre dans les agences pour réserver leurs places à l’avance pour que les compagnies se préparent mieux”, souligne le Dg de l’Anacm.
Abdou Saïd Madi pense aussi que les passagers devront toujours s’informer sur leurs droits qui sont indiqués sur les billets. “Il y a plusieurs avantages que les passagers comoriens ignorent surtout dans le cas des transits ou des retards sur les correspondances”, affirme-t-il. Pour le moment, le régulateur demande aux compagnies, qui vont du transport inter-îles, de renouveler leur flotte jusqu’en janvier 2012 pour plus de confort et de transformer les anciens appareils pour le fret national. Ceci rentre dans les orientations de l’Aviation civile internationale.
“Une enquête sera aussi menée dans les aéroports pour connaitre les attentes des passagers comoriens et réagir à temps par rapport aux règlementation nationale et internationale”, conclut le dg de l’Anacm.
Irchad O. Djoubeire :alwatwan
La première compagnie aérienne du pays, du moment, vit ces dernières semaines au rythme d’une bataille juridique avec le propriétaire d’un aéronef qui est cloué au sol par la justice comorienne. Comores Aviation (Cav) a depuis plusieurs jours annulé tous ces vols et la clientèle se retrouve dans l’impasse. Air Service Comores (Asc) est ainsi la seule compagnie aérienne à faire la liaison Ngazidja-Mwali. “Avec le retrait de Cav, nous sommes débordés. Nous sommes obligés de programmer des vols supplémentaires pour répondre à la demande”, déclare Ali Abdallah, assistant de direction à Asc, qui précise que “exploitation va de pair avec rendement et que Asc ne peut pas programmer de vols supplémentaires que si le taux de remplissage atteint 90 pour cent“.
La compagnie fait jusqu’à dix rotations Ngazidja-Mwali par semaine, huit vols Ngazidja-Ndzuwani contre deux liaisons Ndzuwani-Mwali. Cette dernière est un des créneaux de la compagnie Inter-îles qui lui consacre un appareil alors que l’avion de quatre-vingt places, Bae, rallie Ngazidja, Ndzuwani et Maore. “Des mesures devront bientôt être prises pour que les appareils type Bae, qui sont des aéronefs à décollages et atterrissages courts, puissent atterrir à Mwali. Des équipements anti-incendie seront alors envoyés dans l’île pour plus de sécurité“, annonce le dg de l’Anacm. Air Madagascar a même été autorisé, temporairement, à faire des vols inter-îles pour réduire la demande.
La compagnie malgache, qui se positionne dans le transport aérien comorien, desservait Moroni et Wani à partir de la Grande île. Mais actuellement, il n’y aurait que l’axe Mada-Wani-Moroni qui serait opérationnelle pour liaison directe Moroni-Mada. Seulement, les responsables de l’Anacm estiment que certains problèmes que connaît le trafic inter-îles sont dus au fait que “la population n’a pas vraiment de culture du transport aérien”. “Les Comoriens doivent apprendre à programmer leurs voyages et se rendre dans les agences pour réserver leurs places à l’avance pour que les compagnies se préparent mieux”, souligne le Dg de l’Anacm.
Abdou Saïd Madi pense aussi que les passagers devront toujours s’informer sur leurs droits qui sont indiqués sur les billets. “Il y a plusieurs avantages que les passagers comoriens ignorent surtout dans le cas des transits ou des retards sur les correspondances”, affirme-t-il. Pour le moment, le régulateur demande aux compagnies, qui vont du transport inter-îles, de renouveler leur flotte jusqu’en janvier 2012 pour plus de confort et de transformer les anciens appareils pour le fret national. Ceci rentre dans les orientations de l’Aviation civile internationale.
“Une enquête sera aussi menée dans les aéroports pour connaitre les attentes des passagers comoriens et réagir à temps par rapport aux règlementation nationale et internationale”, conclut le dg de l’Anacm.
Irchad O. Djoubeire :alwatwan
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