Le départ du premier contingent des pèlerins comoriens qui devait intervenir hier à l’aube le lundi, n’avait pas pu avoir lieu. La cause, l’...
Le départ du premier contingent des pèlerins comoriens qui devait intervenir hier à l’aube le lundi, n’avait pas pu avoir lieu. La cause, l’avion de la compagnie Yemenia qui devait assurer le transport n’était pas arrivé. En raison de la guerre civile au Yemen, dit-on.
Le départ a été repoussé à hier après midi d’hier. A 17 heures, l’on annonçait le départ comme imminent; les pèlerins étaient en train de faire les formalités pour partir.
Le deuxième et troisième vol, programmés pour aujourd’hui mardi et demain mercredi sont maintenus, selon l’attachée de presse du ministère des Affaires islamiques. L’avion devrait ainsi effectuer trois rotations avec chacune 177 pèlerins à bord.
Mais, de leur coté, les agenciers, se disent « préoccupés » et fustigent « l’attitude intransigeante » du ministère dans l’organisation du Hadj de cette année. «Nous sommes un peu inquiets pour ce vol raté. Nous payons les conséquences des décisions unilatérales du ministère», a regretté Abdallah Bacar Kassim, gérant de l’agence Global Trans International (GTI).
Notons qu’à l’heure des premiers départs, plus de 250 pèlerins n’ont toujours pas leurs visas. Les 850 visas accordés par les Saoudiens ont été délivrés, précise-t-on, aux premiers pèlerins à avoir régularisé auprès du département des Affaires islamiques leurs frais de logements et de transport, sur les 1050 qui avaient fait la demande pour effectuer le Hadj. Mais les autorités, souligne-t-on, se déploieraient pour obtenir les 250 visas pour les retardataires.
Rappelons qu’après le bras de fer qui opposait le ministère et les agenciers sur les conditions d’organisation du Hadj, ces derniers ont fini par accepter à se soumettre aux exigences du département de tutelle.
M.MOINDJIE: albalad
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