" Bonjour. Je m'appelle Abdourazak Mdahoma, je suis le porte-parole du collectif des jeunes franco-comoriens de la Réunion. Je sui...
"Bonjour. Je m'appelle Abdourazak Mdahoma, je suis le porte-parole du collectif des jeunes franco-comoriens de la Réunion. Je suis Français, de père en fils depuis 1887. Mais je suis aussi Comorien". Le ton est donné par le porte-parole qui entame ainsi une conférence de presse destinée à exposer les différentes actions mises en oeuvres à la suite des propos tenus par Claude Guéant.
Le ministre de l'Intérieur avait estimé que les violences dans la ville de Marseille étaient principalement le fait d'une population issue de l'immigration comorienne. En stigmatisant cette communauté, Claude Guéant s'attire une nouvelle fois les foudres d'une partie de la population qui juge ces propos intolérables. Il faut dire que le ministre, depuis son arrivée place Beauvau, n'en est pas à son coup d'essai... et son prédecesseur, Brice Hortefeux, était également un spécialiste des "bourdes".
"Il ne s'est pas excusé !"
Les différents mouvements qui se sont créés par la suite estiment que Claude Guéant regrette certes, mais ne s'est pas excusé. "Il a dit dans un courrier, et face à la presse, qu'il regrettait. Nous souhaitons qu'il s'excuse. Il est un homme avant tout, c'est vrai que l'homme commet des erreurs... Mais cet homme doit aller vers la personne offensée. On va la voir, on s'excuse et on est sincère. A partir de là, on réfléchit ensemble comment rebondir", explique Abdourazak Mdahoma.
Le collectif des jeunes franco-comoriens se mobilisera lors d'une une manifestation prévue ce samedi. "Manifester tout haut notre blessure et notre regret. La France est ce qu'elle est par cette diversité. La délinquance en France n'est pas un problème communautaire ou ethnique, issu de l'immigration mais un problème social qui appartient à la France, dans toute sa composante", poursuit le jeune homme, juriste de formation.
Une plainte sera également déposée la semaine prochaine contre Claude Guéant : "Et nous demanderons sa démission. Bien sûr cet acte judiciaire est mené à bout pour le symbole, de façon à marquer le coup. Mais dans le fond, il est grave de tenir de tels propos avec cette position politique. Nous souhaitons que ces dérapages cessent", ajoute le porte-parole du collectif local, soutenu par la mairie de Saint-Denis (représentée par Ericka Bareigts, la deuxième adjointe (PS)), la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et la Cimade (Comité inter mouvements auprès des évacués). Zinfos974
Le ministre de l'Intérieur avait estimé que les violences dans la ville de Marseille étaient principalement le fait d'une population issue de l'immigration comorienne. En stigmatisant cette communauté, Claude Guéant s'attire une nouvelle fois les foudres d'une partie de la population qui juge ces propos intolérables. Il faut dire que le ministre, depuis son arrivée place Beauvau, n'en est pas à son coup d'essai... et son prédecesseur, Brice Hortefeux, était également un spécialiste des "bourdes".
"Il ne s'est pas excusé !"
Les différents mouvements qui se sont créés par la suite estiment que Claude Guéant regrette certes, mais ne s'est pas excusé. "Il a dit dans un courrier, et face à la presse, qu'il regrettait. Nous souhaitons qu'il s'excuse. Il est un homme avant tout, c'est vrai que l'homme commet des erreurs... Mais cet homme doit aller vers la personne offensée. On va la voir, on s'excuse et on est sincère. A partir de là, on réfléchit ensemble comment rebondir", explique Abdourazak Mdahoma.
Le collectif des jeunes franco-comoriens se mobilisera lors d'une une manifestation prévue ce samedi. "Manifester tout haut notre blessure et notre regret. La France est ce qu'elle est par cette diversité. La délinquance en France n'est pas un problème communautaire ou ethnique, issu de l'immigration mais un problème social qui appartient à la France, dans toute sa composante", poursuit le jeune homme, juriste de formation.
Une plainte sera également déposée la semaine prochaine contre Claude Guéant : "Et nous demanderons sa démission. Bien sûr cet acte judiciaire est mené à bout pour le symbole, de façon à marquer le coup. Mais dans le fond, il est grave de tenir de tels propos avec cette position politique. Nous souhaitons que ces dérapages cessent", ajoute le porte-parole du collectif local, soutenu par la mairie de Saint-Denis (représentée par Ericka Bareigts, la deuxième adjointe (PS)), la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) et la Cimade (Comité inter mouvements auprès des évacués). Zinfos974
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