Nous vous proposons une interview (envoyée par un des nos visiteurs), de maître Fahmi Said Ibrahim parue dans la gazette des Comores avant h...
Nous vous proposons une interview (envoyée par un des nos visiteurs), de maître Fahmi Said Ibrahim parue dans la gazette des Comores avant hier :
« Une frange de l'opposition tente de piéger Ikililou »
Me Fahmi -
Question : Cent jours sont passés depuis que le président Ikililou est investi à la tête de la république. Vous qui êtes dans la majorité présidentielle, quel est votre premier sentiment ?
Me Fahmi : Très sincèrement, les 100 jours sont par rapport à quoi ? Chaque pays a ses règles et ses spécificités, je suis convaincu qu'aux Comores en 100 jours, on ne peut pas faire un jugement objectif. Donnons du temps au temps, laissons Ikililou gouverner. Je pense qu'il serait judicieux de porter un jugement seulement au bout de 6 mois ou un an. Le PEC est naturellement dans la majorité et je soutiens Ikililou. Il n'y a aucune raison de penser qu'Ikililou ne réussira pas ce qu'il a annoncé. Le président a tous les atouts de son côté.
Question : Vous êtes ancien ministre des affaires étrangères et l'opposition compte porter plainte contre le président sortant, qui fut le chef du gouvernement ...
Me Fahmi : Je voudrais rappeler à l'opposition qu'ils ont perdu toutes les élections organisées les cinq dernières années. Fazul qui était soutenu par toute l'opposition a été battu par le candidat soutenu par Sambi. L'opposition avait comme slogan de campagne tout sauf Ikililou. Le peuple Comorien n'a pas cru au projet de l'opposition et celle-ci n'était pas crédible sinon Fazul aurait gagné. Le peuple comorien a renouvelé sa confiance aux présidents Sambi et Ikililou et c'est l'interprétation politique qu'on peut donner. Maintenant, je crains qu'une frange de l'opposition tente de piéger Ikililou, lui faisant croire qu'elle est avec lui et qu'elle le soutient, mais qu'au fond, elle veut le fragiliser. Sinon je ne peux pas comprendre qu'on se dise prêt à accompagner Ikililou et que certains rasent même les murs à Beit Salam, tout en soutenant qu'ils vont porter plainte contre Sambi. Je sais que nous sommes amnésiques mais pas au point d'oublier, quand même, que Ikililou, Dossar et Mamadou étaient les ministres des finances de Sambi donc solidaires à la gestion de Sambi. On ne peut pas à la fois se dire prêt à gouverner, soutenir Ikililou et vouloir discréditer le régime Sambi parce qu'in fine porter plainte contre Sambi, revient à porter plainte contre Ikililou, Dossar et Mamadou. Soyons, sérieux, qu'ils continuent à jouer le rôle de l'opposition s'ils le veulent ou s'ils souhaitent composer avec la majorité actuelle, s'ils ne sont pas prêts de s'opposer encore cinq ans, nous sommes prêts à les accueillir. Mais, de grâce, qu'ils ne nous prennent pas pour des imbéciles en tentant de se donner bonne conscience en criant sur les toits nous allons porter plainte, nous allons porter plainte et nous allons porter plainte. Le régime Sambi est le régime Ikililou, car en réalité, c'est le relais qui a rassuré et continue de rassurer, voilà pourquoi on a gagné les élections présidentielles.
Question :La délégation comorienne s'apprête à participer au sommet des Nations Unies. En tant qu'ancien ministre des affaires étrangère que conseillerez-vous aux nouvelles autorités ?
Me Fahmi :Je n'oserai pas donner de conseil. Je pense que la délégation comorienne ne peut que se conformer à l'aspiration légitime du peuple comorien, nos gouvernants ne peuvent que tenir compte de ces aspirations. Il n'y a aucune raison de douter que ceux qui y iront aux Etats-Unis ne vont pas tout faire pour défendre les intérêts des Comores. Je fais entièrement confiance au président Ikililou sur cette question ainsi qu'aux techniciens qui l'accompagnent dans cette noble mission. Ils ne peuvent que défendre les intérêts de l'Etat comorien. Il n'y a aucune raison de douter. Je leur souhaite bonne chance.
Me Fahmi -
Question : Cent jours sont passés depuis que le président Ikililou est investi à la tête de la république. Vous qui êtes dans la majorité présidentielle, quel est votre premier sentiment ?
Me Fahmi : Très sincèrement, les 100 jours sont par rapport à quoi ? Chaque pays a ses règles et ses spécificités, je suis convaincu qu'aux Comores en 100 jours, on ne peut pas faire un jugement objectif. Donnons du temps au temps, laissons Ikililou gouverner. Je pense qu'il serait judicieux de porter un jugement seulement au bout de 6 mois ou un an. Le PEC est naturellement dans la majorité et je soutiens Ikililou. Il n'y a aucune raison de penser qu'Ikililou ne réussira pas ce qu'il a annoncé. Le président a tous les atouts de son côté.
Question : Vous êtes ancien ministre des affaires étrangères et l'opposition compte porter plainte contre le président sortant, qui fut le chef du gouvernement ...
Me Fahmi : Je voudrais rappeler à l'opposition qu'ils ont perdu toutes les élections organisées les cinq dernières années. Fazul qui était soutenu par toute l'opposition a été battu par le candidat soutenu par Sambi. L'opposition avait comme slogan de campagne tout sauf Ikililou. Le peuple Comorien n'a pas cru au projet de l'opposition et celle-ci n'était pas crédible sinon Fazul aurait gagné. Le peuple comorien a renouvelé sa confiance aux présidents Sambi et Ikililou et c'est l'interprétation politique qu'on peut donner. Maintenant, je crains qu'une frange de l'opposition tente de piéger Ikililou, lui faisant croire qu'elle est avec lui et qu'elle le soutient, mais qu'au fond, elle veut le fragiliser. Sinon je ne peux pas comprendre qu'on se dise prêt à accompagner Ikililou et que certains rasent même les murs à Beit Salam, tout en soutenant qu'ils vont porter plainte contre Sambi. Je sais que nous sommes amnésiques mais pas au point d'oublier, quand même, que Ikililou, Dossar et Mamadou étaient les ministres des finances de Sambi donc solidaires à la gestion de Sambi. On ne peut pas à la fois se dire prêt à gouverner, soutenir Ikililou et vouloir discréditer le régime Sambi parce qu'in fine porter plainte contre Sambi, revient à porter plainte contre Ikililou, Dossar et Mamadou. Soyons, sérieux, qu'ils continuent à jouer le rôle de l'opposition s'ils le veulent ou s'ils souhaitent composer avec la majorité actuelle, s'ils ne sont pas prêts de s'opposer encore cinq ans, nous sommes prêts à les accueillir. Mais, de grâce, qu'ils ne nous prennent pas pour des imbéciles en tentant de se donner bonne conscience en criant sur les toits nous allons porter plainte, nous allons porter plainte et nous allons porter plainte. Le régime Sambi est le régime Ikililou, car en réalité, c'est le relais qui a rassuré et continue de rassurer, voilà pourquoi on a gagné les élections présidentielles.
Question :La délégation comorienne s'apprête à participer au sommet des Nations Unies. En tant qu'ancien ministre des affaires étrangère que conseillerez-vous aux nouvelles autorités ?
Me Fahmi :Je n'oserai pas donner de conseil. Je pense que la délégation comorienne ne peut que se conformer à l'aspiration légitime du peuple comorien, nos gouvernants ne peuvent que tenir compte de ces aspirations. Il n'y a aucune raison de douter que ceux qui y iront aux Etats-Unis ne vont pas tout faire pour défendre les intérêts des Comores. Je fais entièrement confiance au président Ikililou sur cette question ainsi qu'aux techniciens qui l'accompagnent dans cette noble mission. Ils ne peuvent que défendre les intérêts de l'Etat comorien. Il n'y a aucune raison de douter. Je leur souhaite bonne chance.
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