Deux tiers des candidats inscrits à Moroni, ceux des sous centres de Démbéni, Mitsamiouli, Ntsawéni et Ntsoudjini devaient passer dimanche l...
Deux tiers des candidats inscrits à Moroni, ceux des sous centres de Démbéni, Mitsamiouli, Ntsawéni et Ntsoudjini devaient passer dimanche l 'épreuve sportive du baccalauréat, session 2011.
La réquisition d'une vingtaine de professeurs, annoncée vendredi par le commissariat de l'Education de Ngazidja, n'a pas été suivie d'effet et ce sont des dispositions spéciales prises à l'insu des profs qui ont rendu possible cette reprise de l'épreuve. « C'est inadmissible. On se présente tous les matins à l'INJS et on n'a toujours pas passé l 'épreuve sportive », a déclaré, Mouad Maécha, candidat au Baccalauréat, remonté contre les profs.
Trois éducateurs physiques s'étaient présentés à l'INJS samedi, mais ils ont, d'après les élèves, réaffirmé leur loyauté au mot d'ordre de l'intersyndicale. Le corps enseignant proteste contre le non-respect des engagements pris par le gouvernement notamment sur le versement des reliquats de salaires non perçus par une partie des professeurs.
« Il y a des élèves qui viennent de Badjini, d'autres de Oichili et qui se présentent chaque matin, en espérant terminer l 'examen. Le pire c'est qu'on trouve toujours des professeurs sur place, venus boycotter la reprise de l'épreuve sportive », a poursuivi Abdourahmane Ben Attoumane, un autre candidat.La correction de l'examen, elle aussi, a été boycottée par le corps enseignant. Le président du jury, Said Ali Thaoubane, a tenté de réunir les professeurs, à plusieurs reprises. «Le jury a été constitué pour une mission bien définie, pour un délai bien déterminé. On ne peut pas se focaliser sur des revendications syndicales et faire payer l es pots cassés à nos élèves », avait soutenu le Dr Thaoubane.
Les treize enseignants qui ont refusé d'exécuter la réquisition du commissariat à l'Education de Ngazidja viennent d'être sanctionnés sur les plans administratif et financier, selon une note parvenue hier à Albalad en fin de soirée.albalad
La réquisition d'une vingtaine de professeurs, annoncée vendredi par le commissariat de l'Education de Ngazidja, n'a pas été suivie d'effet et ce sont des dispositions spéciales prises à l'insu des profs qui ont rendu possible cette reprise de l'épreuve. « C'est inadmissible. On se présente tous les matins à l'INJS et on n'a toujours pas passé l 'épreuve sportive », a déclaré, Mouad Maécha, candidat au Baccalauréat, remonté contre les profs.
Trois éducateurs physiques s'étaient présentés à l'INJS samedi, mais ils ont, d'après les élèves, réaffirmé leur loyauté au mot d'ordre de l'intersyndicale. Le corps enseignant proteste contre le non-respect des engagements pris par le gouvernement notamment sur le versement des reliquats de salaires non perçus par une partie des professeurs.
« Il y a des élèves qui viennent de Badjini, d'autres de Oichili et qui se présentent chaque matin, en espérant terminer l 'examen. Le pire c'est qu'on trouve toujours des professeurs sur place, venus boycotter la reprise de l'épreuve sportive », a poursuivi Abdourahmane Ben Attoumane, un autre candidat.La correction de l'examen, elle aussi, a été boycottée par le corps enseignant. Le président du jury, Said Ali Thaoubane, a tenté de réunir les professeurs, à plusieurs reprises. «Le jury a été constitué pour une mission bien définie, pour un délai bien déterminé. On ne peut pas se focaliser sur des revendications syndicales et faire payer l es pots cassés à nos élèves », avait soutenu le Dr Thaoubane.
Les treize enseignants qui ont refusé d'exécuter la réquisition du commissariat à l'Education de Ngazidja viennent d'être sanctionnés sur les plans administratif et financier, selon une note parvenue hier à Albalad en fin de soirée.albalad
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