Des rebelles libyens, le 31 juillet 2011 à Benghazi © AFP Quatre membres des forces rebelles libyennes ont été tués dans la nuit de samedi à...
Quatre membres des forces rebelles libyennes ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Benghazi, "capitale" de la rébellion, lors de heurts avec un groupe de partisans du colonel Mouammar Kaddafi ayant refusé de déposer les armes.
"Il y a eu une longue bataille qui a duré des heures, parce qu'ils étaient lourdement armés. Nous avons perdu quatre hommes", a déclaré à l'AFP un porte-parole des rebelles, Mahmoud Shamman, faisant état d'"environ 20 blessés" côté kaddafistes.
"Nous avons finalement arrêté 31 personnes", a-t-il poursuivi, ajoutant que le groupe était soupçonné d'avoir organisé une évasion d'une prison cette semaine.
Les insurgés ont précisé avoir assiégé le camp de ce groupe lié au régime libyen parce qu'il avait refusé d'obéir à la rébellion. Celle-ci a ordonné samedi soir à toutes les milices de se dissoudre et de se rallier au Conseil national de transition (CNT), son organe politique dirigeant.
Cette décision a été prise après l'assassinat du général Abdelfettah Younes, un pilier du régime du colonel Kadhafi qui s'était rallié à la rébellion dont il était devenu le chef d'Etat major.
"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. Quiconque refusera d'appliquer ce décret sera jugé", a indiqué le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse.
Les brigades de la ville de Benghazi seront absorbées par le ministère de l'Intérieur, a-il ajouté.
"Nous avons finalement arrêté 31 personnes", a-t-il poursuivi, ajoutant que le groupe était soupçonné d'avoir organisé une évasion d'une prison cette semaine.
Les insurgés ont précisé avoir assiégé le camp de ce groupe lié au régime libyen parce qu'il avait refusé d'obéir à la rébellion. Celle-ci a ordonné samedi soir à toutes les milices de se dissoudre et de se rallier au Conseil national de transition (CNT), son organe politique dirigeant.
Cette décision a été prise après l'assassinat du général Abdelfettah Younes, un pilier du régime du colonel Kadhafi qui s'était rallié à la rébellion dont il était devenu le chef d'Etat major.
"Le temps est venu de dissoudre ces brigades. Quiconque refusera d'appliquer ce décret sera jugé", a indiqué le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse.
Les brigades de la ville de Benghazi seront absorbées par le ministère de l'Intérieur, a-il ajouté.
Lutte contre les rumeurs
Parallèlement, la rébellion tentait de faire taire les rumeurs entourant l'assassinat du général Younes. Selon M. Abdeljalil, le général a été abattu jeudi par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi.
M. Abdeljalil a précisé samedi soir qu'Abdelfettah Younes avait été convoqué par un comité de quatre juges qui en avait informé les dirigeants du CNT.
"Le rappel du général Abdelfettah Younes d'Ajdabiya a été fait conformément à un mandat délivré avec l'aval du comité exécutif" du CNT, a-t-il déclaré.
"Nous ne savons pas qui était présent lorsque la décision a été prise ni sur quoi était basée cette décision", a-t-il ajouté.
Le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, a estimé que ces quatre juges n'avaient pas le pouvoir de rappeler le général Younes et que le ministère de la Défense du CNT avait écrit une lettre pour rejeter cette décision.
"Quand toute la vérité sera faite, elle sera annoncée au peuple et au monde entier", a-t-il déclaré, refusant toutefois de dévoiler l'identité des suspects arrêtés après ce meurtre. Il a ajouté qu'il lutterait contre "ceux qui essayent de répandre des rumeurs parmi les révolutionnaires".
Ali Tarhouni, chargé des affaires économiques au sein du CNT, a affirmé de son côté que "le chef de la bande était prison".
Il a précisé que d'autres auteurs du crime étaient encore recherchés et que leurs motivations n'étaient pas claires."Nous ne savons pas pour qui ils travaillaient", a-t-il dit, tout en indiquant qu'ils étaient membres de la brigade Jarah Ibn al-Obeïdi.
Parallèlement, la rébellion tentait de faire taire les rumeurs entourant l'assassinat du général Younes. Selon M. Abdeljalil, le général a été abattu jeudi par un groupe d'hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi.
M. Abdeljalil a précisé samedi soir qu'Abdelfettah Younes avait été convoqué par un comité de quatre juges qui en avait informé les dirigeants du CNT.
"Le rappel du général Abdelfettah Younes d'Ajdabiya a été fait conformément à un mandat délivré avec l'aval du comité exécutif" du CNT, a-t-il déclaré.
"Nous ne savons pas qui était présent lorsque la décision a été prise ni sur quoi était basée cette décision", a-t-il ajouté.
Le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, a estimé que ces quatre juges n'avaient pas le pouvoir de rappeler le général Younes et que le ministère de la Défense du CNT avait écrit une lettre pour rejeter cette décision.
"Quand toute la vérité sera faite, elle sera annoncée au peuple et au monde entier", a-t-il déclaré, refusant toutefois de dévoiler l'identité des suspects arrêtés après ce meurtre. Il a ajouté qu'il lutterait contre "ceux qui essayent de répandre des rumeurs parmi les révolutionnaires".
Ali Tarhouni, chargé des affaires économiques au sein du CNT, a affirmé de son côté que "le chef de la bande était prison".
Il a précisé que d'autres auteurs du crime étaient encore recherchés et que leurs motivations n'étaient pas claires."Nous ne savons pas pour qui ils travaillaient", a-t-il dit, tout en indiquant qu'ils étaient membres de la brigade Jarah Ibn al-Obeïdi.
Poursuite des combats
Sur le terrain, les insurgés ont pris dimanche matin le village de Joch, dans le djebel Nefoussa, dans l'Ouest libyen, selon des journalistes de l'AFP sur place. Ce petit village est situé au pied des montagnes.
"Nous avons pris Joch ce matin et nous nous dirigeons vers l'ouest. Nous combattons désormais pour prendre Tiji", une autre localité proche, a déclaré à l'AFP Juma Brahim, porte-parole militaire de la rébellion dans le djebel Nefoussa.
En milieu de journée, les journalistes de l'AFP pouvaient entendre des tirs à l'arme lourde.Selon un porte-parole des rebelles locaux, Mohammed El-Boujdidi, les combats ont fait trois morts et quatre blessés.
Au sud de Benghazi, les forces pro-Kaddafi ont par ailleurs attaqué la ville du Jalo, mais ont été repoussés par les rebelles, ont rapporté ces derniers.
Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a indiqué dans la nuit que le régime du colonel Kaddafi était en contact avec des membres du CNT.
"Il y a des contacts avec Mahmoud Jibril (numéro deux du CNT), avec (Ali) Al-Issaoui (responsables des relations extérieures), (le dignitaire religieux) Ali Sallabi et d'autres", a déclaré M. Kaaim, démentant en revanche des rumeurs sur de récents contacts entre le régime et le général Younès.jeuneAfrique
"Nous avons pris Joch ce matin et nous nous dirigeons vers l'ouest. Nous combattons désormais pour prendre Tiji", une autre localité proche, a déclaré à l'AFP Juma Brahim, porte-parole militaire de la rébellion dans le djebel Nefoussa.
En milieu de journée, les journalistes de l'AFP pouvaient entendre des tirs à l'arme lourde.Selon un porte-parole des rebelles locaux, Mohammed El-Boujdidi, les combats ont fait trois morts et quatre blessés.
Au sud de Benghazi, les forces pro-Kaddafi ont par ailleurs attaqué la ville du Jalo, mais ont été repoussés par les rebelles, ont rapporté ces derniers.
Sur le plan diplomatique, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a indiqué dans la nuit que le régime du colonel Kaddafi était en contact avec des membres du CNT.
"Il y a des contacts avec Mahmoud Jibril (numéro deux du CNT), avec (Ali) Al-Issaoui (responsables des relations extérieures), (le dignitaire religieux) Ali Sallabi et d'autres", a déclaré M. Kaaim, démentant en revanche des rumeurs sur de récents contacts entre le régime et le général Younès.jeuneAfrique
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