Le Gouvernement Général de Madagascar était mieux placé que le Pavillon de Flore pour contrôler l'administration locale et lui donner l ...
Le Gouvernement Général de Madagascar était mieux placé que le Pavillon de Flore pour contrôler l'administration locale et lui donner l 'autorité et l es moyens nécessaires.
Telles furent donc les raisons qui militèrent pour l'annexion et le rattachement de l'Archipel des Comores à Madagascar après l'annexion.
Le texte fut voté à la Chambre des Députes le 14 Décembre 1908, mais l a commission du Senat de voter l'annexion, elle entendait que le Gouvernement se mit d'accord avec Saïd Ali.
Les difficultés juridiques soulevées par celui-ci furent aplanies par la convention qu'il signa à Antanarivo, le 12 Septembre 1909, et par sa l ettre d'abdication par lesquelles il renonçait définitivement à sa souveraineté sur son pays natal.
Le Sultan d'Anjouan qui régnait, mais ne gouvernait pas avait également abdiqué librement et volontairement le 30 Juin 1909.
A Mohéli, depuis la déchéance du régent Mahmoud en 1897, l'île était administrée directement tandis que la Reine Salima
Machiba, épouse Paul Camille, coulait des jours heureux en France.
La loi d'annexion put ainsi être promulguée le 25 Juillet 1912, confirmant, en son article 2, le rattachement à Madagascar opéré par le décret du 9 Avril 1908.
A l'expérience, les autorités responsables estimèrent, à tort ou à raison, que l'analogie des besoins et l a similitude des i ntérêts avaient renforcé la solidarité existant entre Madagascar et l es Comores, et que l'autonomie politique et la personnalité financière de l'Archipel désormais administré comme une circonscription de la Grande île constituaient une anomalie et un anachronisme.
Il y avait lieu, selon elles, de créer une situation de droit conforme à la situation de fait et de ménager les transitions entre l'indépendance complète et l'assimilation absolue notamment au point de vue de la réglementation en vigueur à Madagascar qui devait être progressivement déclarée applicable aux Comores.
Contribution à l'Histoire Politique de l'Archipel des Comores
Yves Hocquet
Administrateur en Chef des Affaires d'Outre-mer
Archives du CNDRS
Telles furent donc les raisons qui militèrent pour l'annexion et le rattachement de l'Archipel des Comores à Madagascar après l'annexion.
Le texte fut voté à la Chambre des Députes le 14 Décembre 1908, mais l a commission du Senat de voter l'annexion, elle entendait que le Gouvernement se mit d'accord avec Saïd Ali.
Les difficultés juridiques soulevées par celui-ci furent aplanies par la convention qu'il signa à Antanarivo, le 12 Septembre 1909, et par sa l ettre d'abdication par lesquelles il renonçait définitivement à sa souveraineté sur son pays natal.
Le Sultan d'Anjouan qui régnait, mais ne gouvernait pas avait également abdiqué librement et volontairement le 30 Juin 1909.
A Mohéli, depuis la déchéance du régent Mahmoud en 1897, l'île était administrée directement tandis que la Reine Salima
Machiba, épouse Paul Camille, coulait des jours heureux en France.
La loi d'annexion put ainsi être promulguée le 25 Juillet 1912, confirmant, en son article 2, le rattachement à Madagascar opéré par le décret du 9 Avril 1908.
A l'expérience, les autorités responsables estimèrent, à tort ou à raison, que l'analogie des besoins et l a similitude des i ntérêts avaient renforcé la solidarité existant entre Madagascar et l es Comores, et que l'autonomie politique et la personnalité financière de l'Archipel désormais administré comme une circonscription de la Grande île constituaient une anomalie et un anachronisme.
Il y avait lieu, selon elles, de créer une situation de droit conforme à la situation de fait et de ménager les transitions entre l'indépendance complète et l'assimilation absolue notamment au point de vue de la réglementation en vigueur à Madagascar qui devait être progressivement déclarée applicable aux Comores.
Contribution à l'Histoire Politique de l'Archipel des Comores
Yves Hocquet
Administrateur en Chef des Affaires d'Outre-mer
Archives du CNDRS
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