«Le viol a bien eu lieu». Dans une interview à Paris-Match publiée jeudi, Mariama Diallo, psychothérapeute de la femme de chambre guinéenn...
«Le viol a bien eu lieu». Dans une interview à Paris-Match publiée jeudi, Mariama Diallo, psychothérapeute de la femme de chambre guinéenne qui accuse Dominique Strauss-Kahn de viol, assure que la crédibilité de Nafissatou ne fait aucun doute.
«Elle ne ment pas. Je n'ai absolument aucun doute, elle a dit la vérité. Je connais ce genre de femmes, je viens de la même ethnie, on parle la même langue», affirme la psy, spécialisée dans l'aide aux femmes africaines en détresse. Mandatée le 4 juillet par l'avocat de Nafissatou, Kenneth Thompson, elle est effectivement née dans un village de la région du Fouta-Djalon, tout près du lieu d'où est originaire la femme de chambre.
Selon la thérapeute, Nafissatou va «très mal»
«Nafissatou n'est pas une prostituée» et dans son ethnie, «coucher avec un homme hors mariage, c'est s'exclure de la communauté», rappelle la psy, qui a le privilège de rencontrer régulièrement la plaignante, recluse dans un lieu tenu secret. Selon la thérapeute, cette dernière va «très mal». Elle aurait peur de perdre son permis de résidence aux Etats-Unis et de devoir retourner en Guinée.
Selon Dorchen Leidholdt, directrice du département juridique de l'association Sanctuary for Families, qui travaille avec Mariama Diallo, les mensonges de Nafissatou ne la discréditent pas et n'ont « rien de surprenant» : «Quand on subit un traumatisme de cet ordre, on s'emmêle les pinceaux. C'est ce qu'elle a fait. Je ne suis pas sûre qu'elle soit totalement consciente de ce que ça représente pour elle au niveau juridique», a-t-elle expliqué.
Source : leparisien.fr
Selon Dorchen Leidholdt, directrice du département juridique de l'association Sanctuary for Families, qui travaille avec Mariama Diallo, les mensonges de Nafissatou ne la discréditent pas et n'ont « rien de surprenant» : «Quand on subit un traumatisme de cet ordre, on s'emmêle les pinceaux. C'est ce qu'elle a fait. Je ne suis pas sûre qu'elle soit totalement consciente de ce que ça représente pour elle au niveau juridique», a-t-elle expliqué.
Source : leparisien.fr
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