Le directeur du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses français (BEA), Jean-Paul Troadec s'étonne qu'un certain nombre de paramètre...
Le directeur du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses français (BEA), Jean-Paul Troadec s'étonne qu'un certain nombre de paramètres de vol et de «faits établis» ne figurent pas dans l e rapport actuellement remis aux mains des autorités comoriennes. Il l'a fait savoir dans un courrier adressé au ministère des transports comorien et au président de la commission d'enquête, publié cette semaine, sur le site du BEA. Le bureau français était chargé d'analyser le contenu des deux boîtes noires: l'une enregistrant les paramètres de vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.), l'autre contenant les conversations et autres sons dans le poste de pilotage. Le BEA a pu lire l'enregistreur de paramètres dans
son intégralité, mais l 'enregistreur sonore, en partie seulement. Toutefois, ces éléments qui font état de plusieurs erreurs de pilotage «permettent de pouvoir comprendre l'événement», d'après le M. Troadec. «Depuis septembre 2009, l'enquête n'a pas progressé. Aucune mesure susceptible d'améliorer la sécurité des vols n'a encore été recommandée par votre commission», s'est également inquiété Jean-Paul Troadec qui est en possession du rapport de la commission d'enquête. Interrogé par Albalad sur les erreurs qui auraient été commises par les pilotes avant l'accident de l'Airbus, en marge de la commémoration du deuxième anniversaire du crash, l e chef de la commission d'enquête, Ahmed Bourhane, avait soutenu : «on n'est
pas encore arrivé à ce stade, la lecture des données extraites des boites est faite. Il reste toutefois plusieurs analyses à faire et ca sera la prochaine étape». M. Troadec qui souhaite la publication «d'un rapport final dans les meilleurs délais» a demandé «instamment que l'enquête de sécurité soit dorénavant conduite avec diligence et dans l e respecc des dispositions i nternationales». Pour les familles des victimes, le Yémen et les Comores ne font pas preuve d'une entière bonne volonté, afin qu'on obtienne l e résultat de l'enquête.Du côté yéménite, précisons-le, on exige une relecture des enregistreurs dans un laboratoire autre que celui du BEA, en s'appuyant sur le fait que deux mémoires de l'enregistreur sonore n'avaient pas pu être exploitées.La commission aurait saisi pas mal de laboratoires, d'origines différentes, pour la seconde expertise, d'après le chef de la commission d'enquête. «Il y a une réponse en attente qui semble être positive et nous attendons l a confirmation», avait affirmé Bourhane Ahmed, lors de la célébration du deuxième anniversaire du crash._
AL-HAMDIABDILLAH
son intégralité, mais l 'enregistreur sonore, en partie seulement. Toutefois, ces éléments qui font état de plusieurs erreurs de pilotage «permettent de pouvoir comprendre l'événement», d'après le M. Troadec. «Depuis septembre 2009, l'enquête n'a pas progressé. Aucune mesure susceptible d'améliorer la sécurité des vols n'a encore été recommandée par votre commission», s'est également inquiété Jean-Paul Troadec qui est en possession du rapport de la commission d'enquête. Interrogé par Albalad sur les erreurs qui auraient été commises par les pilotes avant l'accident de l'Airbus, en marge de la commémoration du deuxième anniversaire du crash, l e chef de la commission d'enquête, Ahmed Bourhane, avait soutenu : «on n'est
pas encore arrivé à ce stade, la lecture des données extraites des boites est faite. Il reste toutefois plusieurs analyses à faire et ca sera la prochaine étape». M. Troadec qui souhaite la publication «d'un rapport final dans les meilleurs délais» a demandé «instamment que l'enquête de sécurité soit dorénavant conduite avec diligence et dans l e respecc des dispositions i nternationales». Pour les familles des victimes, le Yémen et les Comores ne font pas preuve d'une entière bonne volonté, afin qu'on obtienne l e résultat de l'enquête.Du côté yéménite, précisons-le, on exige une relecture des enregistreurs dans un laboratoire autre que celui du BEA, en s'appuyant sur le fait que deux mémoires de l'enregistreur sonore n'avaient pas pu être exploitées.La commission aurait saisi pas mal de laboratoires, d'origines différentes, pour la seconde expertise, d'après le chef de la commission d'enquête. «Il y a une réponse en attente qui semble être positive et nous attendons l a confirmation», avait affirmé Bourhane Ahmed, lors de la célébration du deuxième anniversaire du crash._
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