Le 30 juin dernier, les familles des ressortissants français du crash du vol de la Yemenia Arlines commémoraient la mémoire de leur proche d...
Le 30 juin dernier, les familles des ressortissants français du crash du vol de la Yemenia Arlines commémoraient la mémoire de leur proche disparu. L'avion transportait 153 personnes quand il s'est abîmé en mer au large des Comores, en 2009. Seule une adolescente de 14 ans avait survécu. Depuis, les familles des 152 disparus attendent que la lumière soit faite sur les circonstances de cet accident. Or, l'enquête piétine. Le 23 juin dernier, Me Saïd Larifou, avocat au barreau de Saint-Pierre, a écrit au président de la République pour lui demander d'intervenir "pour mettre fin à l'impunité et à la tolérance dont bénéficie Yemenia". Cette compagnie "évoque des raisons dilatoires et fallacieuses pour fuir ses responsabilités et faire obstacle à la manifestation de la vérité", soulignait cet avocat qui défend les intérêts de 87 familles des victimes de ce crash.
Le ministre des Transports intervient
Nicolas Sarkozy, par la plume de son chef de cabinet, a répondu à l'avocat saint-pierrois. Dans un courrier daté du 30 juin, l'Élysée indique que le chef de l'État "tiendra ses engagements pris envers les représentants des défunts". Après avoir évoqué l'inauguration d'une stèle commémorative, intégralement financée par la France, aux Comores, cette lettre fait le point sur les démarches entreprises. "La France maintient la pression sur Moroni (capitale des Comores) pour que les autorités publient sans délai le rapport d'étape sur les circonstances de l'accident". Et d'ajouter : "Nous avons le sentiment que le gouvernement du président Ikililou Dhoinine se montre plus ouvert que celui de son prédécesseur et nous avons renouvelé nos démarches en ce sens". Le 7 juillet dernier, le cabinet du ministre des Transports, Thierry Mariani, a publié un communiqué où il critique vivement "les insuffisances de l'enquête" sur le crash et interpelle le secrétaire général de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) pour qu'il intervienne dans le dossier.source:clicanoo
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