Après deux mandats à la tête de la société nationale du Croissant-Rouge, Mohibaca Baco a passé le flambeau le week-end dernier à Moustadrane...
Après deux mandats à la tête de la société nationale du Croissant-Rouge, Mohibaca Baco a passé le flambeau le week-end dernier à Moustadrane Salim à l'issue d'une assemblée extraordinaire élective. M. Baco a passé en tout, deux mandats comme président de la société nationale et deux mandats comme président de l'antenne de Mohéli. Il présente ici son bilan et souligne les défis de la société.
S.Vous avez tenu le weekend dernier une assemblée extraordinaire élective d'un bureau mettant fin à votre mandat de président de la société. Quel bilan faites-vous de votre action à la tête de la société pendant huit ans?
Je précise d'abord que j'ai fait quatre mandats, donc huit ans, tenant compte du fait que j'ai assumé deux mandats en tant que président de l'antenne régionale de Mohéli avant d'être élu président de la société nationale.Pendant ces huit ans, la société s'est dotée d'un local pour siège au niveau national et nous avons pu nous équiper et mettre en place des outils qui ont contribué à la promotion de notre société.Je mentionnerai particulièrement deux actes qui font aujourd'hui ma fierté en tant membre de la société nationale à savoir le décret présidentiel portant reconnaissance de la société du Croissant-rouge comorien et l'acte de reconnaissance au sein du mouvement international du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cela nous a permis de sortir du statut d'observateur pour devenir membre à part entière avec tous les avantages que cela implique.
S.Un membre du bureau sortant vous succède. Comment appréciez-vous cela?
C'est bon signe, et on ne peut que s'en réjouir. Je dois souligner aussi que l'actuel bureau compte, y compris le président, Moustadrane Salim, trois membres du bureau sortant sur six.
S Quels sont les défis majeurs auxquels devra faire face le nouveau bureau mais aussi la société de façon générale pour renforcer son action?
On dépend beaucoup de moyens extérieurs. Le bureau est appelé à œuvrer pour susciter l'adhésion des Comoriens et notamment des cadres. Je dois dire que malgré notre présence incontestable auprès des communautés et l e travail de sensibilisation réalisé, les cadres et notamment les femmes manifestent peu d'intérêt à l'égard de la société. Notre souhait serait que les gens s'engagent, surtout les jeunes cadres pour renforcer notre association locale.
S Les jeunes, apparemment, ne boudent pas le mouvement...
Dieu merci, les jeunes sont très actifs au sein du mouvement, ils représentent 2/3 des participants. On doit se réjouir aussi de cet aspect-là et surtout du fait qu'une fois que les personnes franchissent le pas et s'engagent, elles se donnent sans réserve et participent à toutes les opérations bénévolement
S Qu'est-cequi gêne le développement de la société locale?
Ce sont surtout les changements de gouvernement Les dossiers sont souvent suspendus à cause de cela. Il faut tout l e temps reprendre les plaidoyers, l es explications pour faire avancer un dossier,
et patienter, le temps que les nouveaux responsables apprennent à connaître la société.
S Quels sont vos grands projets à court et moyen termes?
Nous avons des programmes dans les domaines du secourisme avec comme partenaire le Qatar pour le sauvetage nautique et un programme de lutte contre le paludisme et la dengue. Mais l e grand projet à réaliser en matière d'infrastructure est la construction d'un entrepôt national pour la conservation de nos produits. Nous attendons l'attribution d'une autorisation pour avoir un terrain domanial pour concrétiser ce projet. Nous continuons à louer un bâtiment à environ 280.000 francs par mois alors que l 'argent est l à pour construire ce bâtiment.albalad
Je précise d'abord que j'ai fait quatre mandats, donc huit ans, tenant compte du fait que j'ai assumé deux mandats en tant que président de l'antenne régionale de Mohéli avant d'être élu président de la société nationale.Pendant ces huit ans, la société s'est dotée d'un local pour siège au niveau national et nous avons pu nous équiper et mettre en place des outils qui ont contribué à la promotion de notre société.Je mentionnerai particulièrement deux actes qui font aujourd'hui ma fierté en tant membre de la société nationale à savoir le décret présidentiel portant reconnaissance de la société du Croissant-rouge comorien et l'acte de reconnaissance au sein du mouvement international du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cela nous a permis de sortir du statut d'observateur pour devenir membre à part entière avec tous les avantages que cela implique.
S.Un membre du bureau sortant vous succède. Comment appréciez-vous cela?
C'est bon signe, et on ne peut que s'en réjouir. Je dois souligner aussi que l'actuel bureau compte, y compris le président, Moustadrane Salim, trois membres du bureau sortant sur six.
S Quels sont les défis majeurs auxquels devra faire face le nouveau bureau mais aussi la société de façon générale pour renforcer son action?
On dépend beaucoup de moyens extérieurs. Le bureau est appelé à œuvrer pour susciter l'adhésion des Comoriens et notamment des cadres. Je dois dire que malgré notre présence incontestable auprès des communautés et l e travail de sensibilisation réalisé, les cadres et notamment les femmes manifestent peu d'intérêt à l'égard de la société. Notre souhait serait que les gens s'engagent, surtout les jeunes cadres pour renforcer notre association locale.
S Les jeunes, apparemment, ne boudent pas le mouvement...
Dieu merci, les jeunes sont très actifs au sein du mouvement, ils représentent 2/3 des participants. On doit se réjouir aussi de cet aspect-là et surtout du fait qu'une fois que les personnes franchissent le pas et s'engagent, elles se donnent sans réserve et participent à toutes les opérations bénévolement
S Qu'est-cequi gêne le développement de la société locale?
Ce sont surtout les changements de gouvernement Les dossiers sont souvent suspendus à cause de cela. Il faut tout l e temps reprendre les plaidoyers, l es explications pour faire avancer un dossier,
et patienter, le temps que les nouveaux responsables apprennent à connaître la société.
S Quels sont vos grands projets à court et moyen termes?
Nous avons des programmes dans les domaines du secourisme avec comme partenaire le Qatar pour le sauvetage nautique et un programme de lutte contre le paludisme et la dengue. Mais l e grand projet à réaliser en matière d'infrastructure est la construction d'un entrepôt national pour la conservation de nos produits. Nous attendons l'attribution d'une autorisation pour avoir un terrain domanial pour concrétiser ce projet. Nous continuons à louer un bâtiment à environ 280.000 francs par mois alors que l 'argent est l à pour construire ce bâtiment.albalad
COMMENTAIRES