La situation politique est calamiteuse, il n’y a ni d’eau, ni d’électricité. Les routes dégradés, La jeunesse comorienne oubliée, le syst...
La situation politique est calamiteuse, il n’y a ni d’eau, ni d’électricité. Les routes dégradés, La jeunesse comorienne oubliée, le système de santé délabré, l’éducation sabotée, les prix des denrées alimentaires (riz, sucre, banane) flambés.
Encore pire, l’argent, le petit argent, rentrant dans la caisse de l’Etat est pillé, faisant que les agents de l’Etat à temps record, ne sont pas payés.
Pour vous dire, en réalité, depuis la mort d’Ali Soilihi, l’Etat comorien est devenu démissionnaire, incapable d’assumer ses responsabilités.
Les anciens présidents successifs, nous ont montré leur capacité à diriger ce pays dans l’anarchie, l’indiscipline, le copinage et surtout dans l’absence totale d’amour de ce pays. Ils ont laissé pourrir le système, certains même l’ont favorisé pour asseoir leur autorité.
Au regard de ce constat très amer, jeunes malgré nous, mais on sait que nos anciennes autorités présidentielles, ne se sont vraiment bien investis pour changer la donne. Les anciens ministres constatant leur manque du sérieux, ont aussi profité pour en abuser de leurs fonctions en lapidant les deniers publics de l’Etat.
Quant à la Justice, là où le bât blesse. On assiste dans ce pays une incroyable injustice à l’égard des faibles, honnêtes et héros citoyens de l’Etat qui demeurent toujours la cible d’attaque de cette injustice. Les héros citoyens du pays sont bastonnés, emprisonnés, minimisés, toujours sur des fausses accusations pour règlement des comptes politiques.
La liste est longue, mais je note le cas, par exemple de Moustoifa Saïd Cheikh, héros de la lutte contre le mercenariat emprisonné gratuitement sous le régime d’Ahmed Abdallah. Il fallait le miracle de Dieu pour qu’il échappe la mort. Le Général Salimou, pareil connaitra aussi la prison sous la volonté d’un régime qui en voulait découdre avec lui quand il s’est opposé à la prolongation du Mandat de SAMBI et de l’arrivée aux Comores des mercenaires libyens. Il fallait aussi le miracle de Dieu pour que ce dernier, échappe la guillotine.
Aujourd’hui, nous jeunes comoriennes qui sont conscientes des enjeux présidentiels à venir, nous voulons un pays de justice sociale, un Etat capable d’exercer son autorité, une présidence apte de garantir la souveraineté nationale, apte également à mettre fin la corruption dans le pays. Nous estimons que le Général Salimou est l’homme qui peut faire ce job. Son passé d’un homme sérieux, instruit, et honnête plaident à sa cause.
Nommé à la tête de l’armée, faisant ses preuves et en espace de 3 mois, il a fait tout ce que ses successeurs n’ont pas fait pendant 9 ans. L’armée comorienne libère Anjouan en sauvant l’unité nationale du pays. Les Comoriens n’ont jamais été aussi unis glorieux que pendant cette période. Le Président Ahmed Abdallah Sambi, malgré le mal qu’il a fait au Héros du pays, il est le premier à se souvenir du patriotisme de ce soldat qui se nomme Salimou.
En choisissant SALIMOU, c’est aussi choisir la fin de la corruption et la rigueur dans le pays.
ECHATA YOUSSOUF