Les passations de service ont commencé au sein des ministères trois jours après la nomination du premier gouvernement du président Ikili...
Les passations de service ont commencé au sein des ministères trois jours après la nomination du premier gouvernement du président Ikililou. Hier, c’était en autres le tour du passage de témoin entre Fahmi Saïd Ibrahim et Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif. L’ambassadeur des Comores qui était en poste en Jamahiriya arabe lybienne est désormais monté en grade et a officiellement pris les rênes du ministère des Relations Extérieures et de la Coopération chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde Arabe (Mirex).
“Le ministre Fahmi a montré du patriotisme dans ses actions et s’est familiarisé avec le personnel du Mirex”, a déclaré l’ambassadeur Mahamoud Soilih (ou Lamartine) avant de réaffirmer que “Mohamed Bakri est aussi quelqu’un de la maison et connait ainsi les missions du ministère”. Fahmi Saïd Ibrahim a qualifié Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif “d’ami de longues dates”. Tous les deux sont juristes de formations et s’étaient croisés à plusieurs reprises dans les tribunaux du pays. “Je suis convaincu que vous allez exercer avec talent et patriotisme ce poste important pour la défense des intérêts de notre pays”, a-t-il adressé l’ancien patron de la diplomatie à l’endroit de son successeur.
L’avocat, qui réintègre son cabinet, retrouve les tribunaux et les plaidoiries, n’a pas souhaité dresser lors de la cérémonie un bilan de son passage au Mirex. Me Fahmi a préféré réserver cet exercice pour la passation technique qui a suivi la cérémonie officielle. Il s’est seulement permis de s’interroger, encore une fois, par rapport à l’intégrité et la souveraineté territoriales. “Sommes-nous sincèrement anti-français lorsque nous défendons la question de l’île comorienne de Mayotte”, s’est-il demandé.
Le ministre Mohamed Bakri a répondu que “le ministre Fahmi a fait un travail remarquable à la tête de ce département névralgique de notre jeune Etat”, avant de soutenir que “les autorités vont et viennent mais l’Etat demeure à jamais”. Pour dire que la continuité sera bien de rigueur. “Mayotte est dans notre cœur et notre bien-être. Elle est donc dans notre agenda”, a-t-il confirmé le premier diplomate du pays qui devrait prôner la rigueur et la discipline. L’ancien président du tribunal de Fomboni et membre de la Cour constitutionnelle a appelé les ambassadeurs des Comores à “bien conduire ensemble le drapeau à travers les pays du Monde”.
La cérémonie a aussi été marquée par l’allocution inattendue de l’ancien ministre des affaires étrangères Saïd Hassane Saïd Hachim qui est revenu sur le passage de Fahmi à qui il a dit “bravo”. Celui qui était aussi gouverneur n’a pas non plus omis de parler Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif qui est désormais à la tête du Mirex. Plusieurs personnalités du pays ont aussi pris part à ce passage de témoin à l’instar de Sitti Kassim, toute nouvelle ministre de l’Emploi, porte-parole du gouvernement, du grand Mufti, d’ambassadeurs, entre autres hauts responsables.
Irchad Ousseine Djoubeire:alwatwan
“Le ministre Fahmi a montré du patriotisme dans ses actions et s’est familiarisé avec le personnel du Mirex”, a déclaré l’ambassadeur Mahamoud Soilih (ou Lamartine) avant de réaffirmer que “Mohamed Bakri est aussi quelqu’un de la maison et connait ainsi les missions du ministère”. Fahmi Saïd Ibrahim a qualifié Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif “d’ami de longues dates”. Tous les deux sont juristes de formations et s’étaient croisés à plusieurs reprises dans les tribunaux du pays. “Je suis convaincu que vous allez exercer avec talent et patriotisme ce poste important pour la défense des intérêts de notre pays”, a-t-il adressé l’ancien patron de la diplomatie à l’endroit de son successeur.
L’avocat, qui réintègre son cabinet, retrouve les tribunaux et les plaidoiries, n’a pas souhaité dresser lors de la cérémonie un bilan de son passage au Mirex. Me Fahmi a préféré réserver cet exercice pour la passation technique qui a suivi la cérémonie officielle. Il s’est seulement permis de s’interroger, encore une fois, par rapport à l’intégrité et la souveraineté territoriales. “Sommes-nous sincèrement anti-français lorsque nous défendons la question de l’île comorienne de Mayotte”, s’est-il demandé.
Le ministre Mohamed Bakri a répondu que “le ministre Fahmi a fait un travail remarquable à la tête de ce département névralgique de notre jeune Etat”, avant de soutenir que “les autorités vont et viennent mais l’Etat demeure à jamais”. Pour dire que la continuité sera bien de rigueur. “Mayotte est dans notre cœur et notre bien-être. Elle est donc dans notre agenda”, a-t-il confirmé le premier diplomate du pays qui devrait prôner la rigueur et la discipline. L’ancien président du tribunal de Fomboni et membre de la Cour constitutionnelle a appelé les ambassadeurs des Comores à “bien conduire ensemble le drapeau à travers les pays du Monde”.
La cérémonie a aussi été marquée par l’allocution inattendue de l’ancien ministre des affaires étrangères Saïd Hassane Saïd Hachim qui est revenu sur le passage de Fahmi à qui il a dit “bravo”. Celui qui était aussi gouverneur n’a pas non plus omis de parler Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif qui est désormais à la tête du Mirex. Plusieurs personnalités du pays ont aussi pris part à ce passage de témoin à l’instar de Sitti Kassim, toute nouvelle ministre de l’Emploi, porte-parole du gouvernement, du grand Mufti, d’ambassadeurs, entre autres hauts responsables.
Irchad Ousseine Djoubeire:alwatwan
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