Les discussions ouvertes samedi entre le nouveau ministre de l'Education nationale, Mohamed Issimaila et les leaders syndicaux piétinaie...
Les discussions ouvertes samedi entre le nouveau ministre de l'Education nationale, Mohamed Issimaila et les leaders syndicaux piétinaient, chaque partie ayant campé sur ses positions.
Impasse. C'est en tout cas l'impression que donnent les discussions entamées samedi par le nouveau ministre de l'Education et les responsables des syndicats des enseignants. Apres deux longues rencontres samedi de 13 h à 18 h puis de 19 h à minuit, l es délégués syndicaux et le ministre Mohamed Issimaila avec ses collaborateurs se sont quittés sans parvenir à s'entendre sur un moyen de mettre fin à la grève déclenchée le 14 avril.Aux dernières nouvelles, l'intersyndicale réclame le versement immédiat du complément des salaires perçus, payés sur l a base de l'ancienne grille alors que, pour eux, ces salaires devaient être calculés à partir de la nouvelle grille indiciaire remise en cause par l es autorités. De ce point de vue, les enseignants estiment que les salaires versés ont été injustement ponctionnés.
Sont concernés l es mois de novembre, décembre, janvier, février, mars et avril. D'après l es calculs, pour chacun des salaires déjà versés, le gouvernement devrait payer un surplus de 444 millions de francs comoriens. Et les enseignants veulent que cet argent soit payé d'un coup, soit cinq fois cette sommes (pour 5 mois).De son côté, l e gouvernement dit être d'accord pour payer ces reliquats mais pas en un seul coup. Il propose un échelonnement progressif. «On était réaliste. Le gouvernement n'a pas l es capacités financières pour payer des reliquats de cinq mois. Nous avons accepté de payer l es derniers mois ( novembre à avril, ndlr) sur l a base de la nouvelle grille indiciaire mais cela ne peut pas se faire en un seul coup», dit une source bien informée.Les leaders syndicaux que nous avons tentés de faire réagir sont restés injoignables. Les deux parties ont, par contre, convenu de poursuivre les discussions notamment dans l e sens de trouver les moyens d'assainir les effectifs de la fonction publique qui sont à l'origine des difficultés actuelles.source:albalad