A peine lancé que le recensement des fonctionnaires est pris pour cible par les enseignants qui ne veulent pas entendre parler. Les l e...
A peine lancé que le recensement des fonctionnaires est pris pour cible par les enseignants qui ne veulent pas entendre parler. Les l eaders syndicaux estiment que les conditions de sa fiabilité sont loin d'être réunies.
Education: L'intersyndicale ne lâche rien
La première rencontre entre le tout nouveau ministre de l'Education nationale, Mohamed Issimaila et l'intersyndicale de l'enseignement semble avoir « partiellement satisfait» les professeurs.«Les nouvelles autorités reconnaissent que notre droit a été bafoué. Maintenant, il faut qu'elles acceptent de nous verser les reliquats des cinq mois de salaires», a indiqué, hier, Mohamed Abdou Mlanao, secrétaire général adjoint de l'intersyndicale.C'est sur les modalités de versement des reliquats que les avis divergent L'intersyndicale estime qu'il y a eu erreur et qu'elle doit être réparée immédiatement non dans l es mois à venir.Pour payer les reliquats, le ministère de l'Education avait indiqué, au cours de l'entretien,que le gouvernement propose un échelonnement progressif car il n'est pas en mesure de verser un surplus estimé à 2,220 milliards à raison de 444 millions pour un mois.«Toute reprise du travail de l'intersyndicale est conditionnée au rétablissement de tous l es un échelonnement progressif car il n'est pas en mesure de verser un surplus estimé à 2,220 milliards à raison de 444 millions pour un mois.«Toute reprise du travail de l'intersyndicale est conditionnée au rétablissement de tous les enseignants dans l eurs droits acquis et au versement des reliquats des tous l es salaires payés sur la base de la grille indiciaire d'avant octobre 2010», a insisté M. Abdou Mlanao.L'intersyndicale reste ouverte à toutes les négociations mais refusent de porter le chapeau de la hausse de la masse salariale car, a estimé le syndicaliste : « les raisons sont multiples et variées. Elles devraient être recherchées dans tous les secteurs de la fonction publique, notamment au ministère des Finances ».Il y a deux semaine, les étudiants et élèves des établissements publics avaient entamé un sit-in au Lycée Saïd Mohamed Cheikh pour appeler l es parties à reprendre les «négociations franches et sincères» afin d'accélérer l'ouverture des salles de classes.Face aux craintes d'une année blanche qui se profile depuis l e déclenchement de l'arrêt de travail des enseignants, l e 24 avril dernier, les étudiants ont organisé mercredi dernier une manifestation pacifique dans les rues de Moroni. _albalad
A.A.HAMDI
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