Après le lancement d'un mouvement de grève la semaine dernière, l e syndicat national des agents de la santé (SYNAS) réclame la suspensi...
Après le lancement d'un mouvement de grève la semaine dernière, l e syndicat national des agents de la santé (SYNAS) réclame la suspension du directeur général du centre hospitalier El-Maarouf de Moroni.
Hier, les paramédicaux ont réaffirmé qu'ils poursuivraient leur mouvement jusqu'au versement de leurs salaires. «On nous avait promis de nous payer un mois aujourd'hui (hier lundi, ndlr) mais comme cela ne s'est pas fait, nous demandons la suspension de signature du directeur général», a déclaré Djabir Kassim, secrétaire général du syndicat national des agents de la Santé.
Interrogé par Albalad, le directeur général d'El-Maarouf, Mounsuf Mohamed Ali, dit n'avoir pas la possibilité de payer l es salaires des agents. «La Société nationale des postes et services financiers qui nous avait accordé un découvert vient de nous l e refuser. Elle nous a expliqué hier dans l 'après-midi que les difficultés auxquelles elle est confrontée actuellement ne lui permettent pas d'honorer cette promesse» a-t-il dit
Par ailleurs, la direction générale avait pris l'engagement de verser un des huit mois d' arriérés de salaire à l'issue d'une séance de travail, dimanche à l'assemblée nationale, qui a réuni le SYNAS, le ministère de la santé et les parlementaires. Mais, jusqu'à hier, rien n'a été versé. «La direction n'a pas suffisamment d'argent pour payer les salaires. L'Etat qui devraient normalement nous subventionner pour pouvoir régler ce problème n'a encore rien donné.
«Du moment où la direction n'a pas répondu à nos exigences, nous ne reviendrons pas au travail», a rétorqué Hassane Ben Ali, caissier au centre hospitalier El-Maarouf. Outre le paiement d'un mois qu'ils réclament (14 millions), les agents de la santé ont demandé et obtenu un audit financier , un contrôle du service pharmaceutique, l a mise en place des institutions internes. «Si on arrive à payer les salaires, les autres revendications seront satisfaites après des assises de réflexion sur l'avenir de l'hôpital», a expliqué le chef personnel du centre hospitalier.
Il faut rappeler que la grève des agents de la santé déclenchée la semaine dernière intervient suite au paiement des primes de grade de certains agents. «Ce n'est pas normal de payer certains et sacrifier les autres», a contesté Hassane Ben Ali.Les 211 contractuels et 90 des paramédicaux fonctionnaires sont déterminés à aller jusqu'au bout des leurs revendications.
ABDOUL. A YOUSSOUF:albalad
Hier, les paramédicaux ont réaffirmé qu'ils poursuivraient leur mouvement jusqu'au versement de leurs salaires. «On nous avait promis de nous payer un mois aujourd'hui (hier lundi, ndlr) mais comme cela ne s'est pas fait, nous demandons la suspension de signature du directeur général», a déclaré Djabir Kassim, secrétaire général du syndicat national des agents de la Santé.
Interrogé par Albalad, le directeur général d'El-Maarouf, Mounsuf Mohamed Ali, dit n'avoir pas la possibilité de payer l es salaires des agents. «La Société nationale des postes et services financiers qui nous avait accordé un découvert vient de nous l e refuser. Elle nous a expliqué hier dans l 'après-midi que les difficultés auxquelles elle est confrontée actuellement ne lui permettent pas d'honorer cette promesse» a-t-il dit
Par ailleurs, la direction générale avait pris l'engagement de verser un des huit mois d' arriérés de salaire à l'issue d'une séance de travail, dimanche à l'assemblée nationale, qui a réuni le SYNAS, le ministère de la santé et les parlementaires. Mais, jusqu'à hier, rien n'a été versé. «La direction n'a pas suffisamment d'argent pour payer les salaires. L'Etat qui devraient normalement nous subventionner pour pouvoir régler ce problème n'a encore rien donné.
«Du moment où la direction n'a pas répondu à nos exigences, nous ne reviendrons pas au travail», a rétorqué Hassane Ben Ali, caissier au centre hospitalier El-Maarouf. Outre le paiement d'un mois qu'ils réclament (14 millions), les agents de la santé ont demandé et obtenu un audit financier , un contrôle du service pharmaceutique, l a mise en place des institutions internes. «Si on arrive à payer les salaires, les autres revendications seront satisfaites après des assises de réflexion sur l'avenir de l'hôpital», a expliqué le chef personnel du centre hospitalier.
Il faut rappeler que la grève des agents de la santé déclenchée la semaine dernière intervient suite au paiement des primes de grade de certains agents. «Ce n'est pas normal de payer certains et sacrifier les autres», a contesté Hassane Ben Ali.Les 211 contractuels et 90 des paramédicaux fonctionnaires sont déterminés à aller jusqu'au bout des leurs revendications.
ABDOUL. A YOUSSOUF:albalad
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