La grève des enseignants entre dans une phase décisive à moins de trois semaines de la date prévue pour le début des examens nationaux. Les...
La grève des enseignants entre dans une phase décisive à moins de trois semaines de la date prévue pour le début des examens nationaux. Les négociations entre le l'intersyndical et le gouvernement ont été "très houleuses"' à en croire le directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale, Ben Halidi Fayssoili. Selon lui, le ministère aurait fait part de son incapacité à accéder aux exigences des enseignants, à savoir le paiement des reliquats des cinq mois de salaires déjà versés, et ce compte tenu des conditions financières actuelles du pays. Les enseignants grévistes persistent dans leur position de ne pas de reprendre les cours avant la régularisation entière de ces reliquats. Contacté par Al-Watwan, le secrétaire général du Syndicat des professeurs, Farid Msahazi, dit être "en stand-by avec les autres membres du syndicat pour une troisième négociation". C'est décidément le premier dossier chaud qu'affronte le premier gouvernement du président IkililouDhoinine une semaine après sa prise de fonction. Le gouvernement aurait, au final, décidé de lâcher du lest et d'"accepté de payer les reliquats après vérification", pour, dit-il, exclure les travailleurs fictifs. Quant aux étudiants qui menacent de radicaliser leur mouvement, le gouvernement aurait réussi à obtenir d'eux un moratoire jusqu'à mercredi, à en croire Fayssoli. Selon des indiscrétions, devant cette situation de blocage, le gouvernement pourrait passer en force et organiser les examens sans les professeurs du public à moins que ces derniers décident d'assouplir leur position.
Toyb Ahmed
Le calendrier des examens reste inchangé
L'organisation des examens de fin d'année pourrait être compromise si la grève qui paralyse le système éducatif depuis déjà un mois venait à perdurer. Le spectre d'une année blanche n'est pas écarté. Hier, le directeur de cabinet au ministère de l'Education nationale, Faissoil Ben Halidi déclarait : "nous faisons le nécessaire pour ne pas en arriver là. Des négociations sont en cours entre l'intersyndical et le ministère". Malgré ces menaces qui pèsent encore sur la tenue des examens, le calendrier reste encore inchangé, à en croire le directeur de l'Office national des examens et concours (Onec), Soiffa Ousseni. Il se garde, cependant, de dire si l'année scolaire sera, oui ou non, allongée. "Je n'ai pas encore d'information à ce propos", dit-elle. Et d'ajouter que le calendrier restera en l'état tant que les négociations n'auront pas pris fin. Du côté des syndicalistes, on n'exclut pas la possibilité de prolonger l'année "en fonction du nombre d'heures qu'on aura perdues", si l'on en croit le secrétaire général du syndicat des professeurs, Farid Msahazi. "Au cas où les négociations ne donnent rien, il n'y aura pas d'examen. Je ne sais pas si le gouvernement sera tenté de passer en force, mais nous n'y participerons pas". Le président de l'Université des Comores, Mohamed Rachadi, ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme : "les examens auront lieu dès que le problème de la grève sera résolu".
Mariata Moussa:alwatwan
Toyb Ahmed
Le calendrier des examens reste inchangé
L'organisation des examens de fin d'année pourrait être compromise si la grève qui paralyse le système éducatif depuis déjà un mois venait à perdurer. Le spectre d'une année blanche n'est pas écarté. Hier, le directeur de cabinet au ministère de l'Education nationale, Faissoil Ben Halidi déclarait : "nous faisons le nécessaire pour ne pas en arriver là. Des négociations sont en cours entre l'intersyndical et le ministère". Malgré ces menaces qui pèsent encore sur la tenue des examens, le calendrier reste encore inchangé, à en croire le directeur de l'Office national des examens et concours (Onec), Soiffa Ousseni. Il se garde, cependant, de dire si l'année scolaire sera, oui ou non, allongée. "Je n'ai pas encore d'information à ce propos", dit-elle. Et d'ajouter que le calendrier restera en l'état tant que les négociations n'auront pas pris fin. Du côté des syndicalistes, on n'exclut pas la possibilité de prolonger l'année "en fonction du nombre d'heures qu'on aura perdues", si l'on en croit le secrétaire général du syndicat des professeurs, Farid Msahazi. "Au cas où les négociations ne donnent rien, il n'y aura pas d'examen. Je ne sais pas si le gouvernement sera tenté de passer en force, mais nous n'y participerons pas". Le président de l'Université des Comores, Mohamed Rachadi, ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme : "les examens auront lieu dès que le problème de la grève sera résolu".
Mariata Moussa:alwatwan
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