VIDÉO - L'agresseur du Président français a été interpellé et placé en garde à vue, mais l'entourage du chef de l’État indique qu...
VIDÉO - L'agresseur du Président français a été interpellé et placé en garde à vue, mais l'entourage du chef de l’État indique qu'il ne portera pas plainte...
Le Président Nicolas Sarkozy a été pris à partie, ce jeudi dans le Lot-et-Garonne. Un homme a agrippé le chef de l’État par le col de sa veste avant d'être maîtrisé par la sécurité de Nicolas Sarkozy. Interpellé, l'homme a été interrogé par les gendarmes d'Agen et placé en garde à vue.
L'incident est survenu à Brax, alors que Nicolas Sarkozy serrait la main des habitants massés derrière une barrière. Parmi eux, un homme de forte corpulence s'est approché, tendant la main pour serrer celle du chef de l'Etat, avant de l'attraper par le col et de le tirer vers lui. L'agresseur a été rapidement plaqué au sol par le service d'ordre.
«Le président de la République ne va pas porter plainte»
«Le président de la République ne va pas porter plainte», a assuré au Figaro un proche conseiller de Nicolas Sarkozy. Selon le site du quotidien, l'Elysée laissera cependant le soin au ministère de l'Intérieur de mener une enquête interne pour déterminer pourquoi cette agression n'a pas pû être empêchée par le service de sécurité présidentiel.
L'agresseur a été placé en garde à vue à la gendarmerie d'Agen et l'enquête confiée à la section des recherches, a-t-on appris auprès des gendarmes. L'homme, âgé de 32 ans et demeurant dans le Lot-et-Garonne, n'est pas connu des services de sécurité, dit-on de source proche de la gendarmerie.
Un «ras le bol général»
Interrogés sur les mobiles de son geste, des témoins de la scène ont invoqué un «ras le bol général», ajoute-t-on de même source. La qualification des faits dépendra de l'appréciation du magistrat instructeur.
Celui-ci pourrait retenir des violences simples ou des violences aggravées du fait de la qualité de dépositaire de l'autorité publique du chef de l'Etat. Il s'agirait dans ce dernier cas d'un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.20 minutes
Celui-ci pourrait retenir des violences simples ou des violences aggravées du fait de la qualité de dépositaire de l'autorité publique du chef de l'Etat. Il s'agirait dans ce dernier cas d'un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.20 minutes
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