Question de Mayotte : contre la capitulation comorienne
Un cap a été franchi lors du dernier passage du président français aux Comores. Les discours mielleux, faussement pragmatiques et soi-disant diplomatiques sur un « dialogue » entre les Comores et la France sur la question de l'île comorienne de Mayotte apparaîtront pour ce qu'ils sont : de la capitulation honteuse.
Or c'est ce qui ressort puisqu'on ne décèle aucun changement dans la conduite du gouvernement comorien face à la France. Au lieu de chercher des moyens de pression sur la France, on continue à ramper. On a signé un « arrangement (noter la subtilité) administratif » avec la France. On a accueilli avec chaleur le nouvel ambassadeur de France, comment le président comorien a-t-il pu à l'occasion de l'acceptation des lettres de créance de Roby Judes déclarer que « nous (Comoriens et Français sous entendu) avons toujours su, ensemble, privilégier le dialogue, l'amitié profonde et la coopération fructueuse ». Le président comorien serait-il autiste ou aurait-il déjà oublié les déclarations de Hollande déniant aux Comoriens le droit de revendiquer leur île et affirmant haut et fort que Mayotte est française et qu'il n'y avait aucune discussion possible sur la question ? L'absence de dignité s'étale au grand jour, suscitant honte et indignation !
L'Assemblée Générale de l'ONU s'ouvre et rien n'indique un changement quelconque dans la diplomatie comorienne. Ikililou ira donc à New York, il s'exprimera comme les années passées avec une revendication molle de Mayotte sans conséquence et le monde entier se moquera de notre pays.
Pendant ce temps, on apprend que les négociations avancent entre Madagascar et la France sur les îles Eparses, entre Maurice et la France sur Tromelin. C'est que les dirigeants de ces îles défendent leur souveraineté tandis que les nôtres rampent devant la France.
Il revient au peuple de s'insurger contre les larbins qui nous gouvernent pour faire avancer notre cause nationale.
Idriss (23/09/2014)