Ces recherches, effectuées par des experts repartis dans quatre bateaux, vont durer près d'un mois. Les premiers résultats seront auss...
Ces recherches, effectuées par des experts repartis dans quatre bateaux, vont durer près d'un mois. Les premiers résultats seront aussitôt connus. La sécurité des techniciens sera assurée par les militaires comoriens.Avant d'entamer les recherches, le vice-président s'est d'abord adressé aux militaires désignés pour assurer la sécurité des techniciens en ces termes :
« Nous allons entamer aujourd'hui des travaux de recherche du pétrole et du gaz dans nos eaux territoires, nous prions le Tout Puissant de nous accorder son assistance. Votre mission n'est pas facile. On aurait bien pu demander la sécurité ailleurs, mais nous avons jugé utile de déployer les militaires nationaux pour sécuriser les bateaux venus prospecter les hydrocarbures dans nos eaux territoriales.
Nous avons dépêché ces militaires sécuriser l'équipe des chercheurs contre les risques des pirates somaliens qui ont déjà détourné plus de trois cents bateaux, rendus prisonniers plusieurs centaines de personnes et fait extorquer aux armateurs plus de deux milliards de dollars.
Ce que nous attendons de vous, c'est la vigilance, la fierté, la bravoure et le professionnalisme pour que nous tous soyons fiers de vous.
Des recherches qui seront effectuées, nous attendons des indices qui nous permettront d'entamer d'autres étapes de contrat qui a été signé depuis 2007 avec la Société américaine GXT. Ce n'était pas évident puisque ce sont des études qui coutent excessivement chères. C'est ainsi que pour la présente mission, il a fallu une mobilisation des autre bateaux, avec un cout qui avoisine les dix millions de dollars, du relevé des données jusqu' à leur interprétation : et ce sont les Etats qui financent les études préliminaires.
Nous devons nous estimer heureux d'avoir pu signer ce contrat avec la société GXT qui a accepté de financer entièrement et sans contribution de l'Etat comorien.
Par ailleurs, nous avons signé avec la Société TGS Nopec, une société norvégienne et nous espérons que d'ici la fin de l'année, ils viendront faire d'autres études dans d'autres zones des eaux territoriales comoriennes ». ©Beit salam