La journée internationale de la sage-femme a été célébrée ce lundi au palais du peuple de Moroni. Le thème retenu cette année à travers le...
La journée internationale de la sage-femme a été célébrée ce lundi au palais du peuple de Moroni. Le thème retenu cette année à travers le monde est « les sages femmes donnent et pas seulement des bébés ». Mais les Comores mettent l’accent sur « le défi du bon accueil, rôle de la sage-femme ». L'accueil des mamans et des bébés reste problématique aux Comores. Maternité d'Anjouan (archives)
«Les sages-femmes donnent et pas seulement des bébés », tel est le thème retenu cette année à travers le monde pour la célébration de la journée internationale de la sage-femme le 5 mai dernier.
Aux Comores, cette journée a été célébrée ce lundi au palais du peuple de Moroni.
La cérémonie a débuté par une marche des sages-femmes partant de la BIC jusqu’au palais du peuple. L’objectif de cette marche était de sensibiliser les femmes comoriennes pour cette journée. « Partout dans le monde, la journée de la sage-femme a débuté par une marche », affirme Ali Mze Mariama, présidente de l’association des sages femmes comoriennes avant de poursuivre que « oui, les sages-femmes donnent plus, à commencer par le meilleur d’elles-mêmes, leur c½ur, leur amour pour le bien-être de la famille et mettent leur savoir au service de la femme et du bébé qu’elle porte ». La présidente de l’association précise aussi que «pratiquement, la sage-femme n’a pas de vie de famille, et n’a pas non plus un moment intime, sa seule consolation c’est le cri d’un bébé qui vient de naître et le sourire d’une femme allongée sur la table d’accouchement, heureuse de mettre son enfant au monde ».
Lors de ces assises, il a été annoncé qu’en dépit des efforts consentis, un millier de femmes meurent chaque jour dans les pays en développement et 5500 nouveau-nés meurent durant leurs premières semaines de vie, faute de soins médicaux adéquats.
Le sujet choisi en Union des Comores est «le défi du bon accueil, rôle de la sage-femme ». Un sujet qui est devenu une problématique dans les centres hospitaliers. «L’accueil est le premier contact entre soignante et soignée», déclare, Ali Mze Mariama, présidente de l’association des sages-femmes comoriennes avant d’ajouter que « ce thème nous interpelle tous : décideurs politiques, administrateurs de santé, partenaires nationaux et internationaux ». Cette sage-femme insiste sur le fait que « l’apport de chacun est nécessaire pour que la sage-femme n’apparaisse pas comme le maillon faible ». « Un certains nombres de mesures doivent être prises notamment la disponibilité des structures d’accueil, le renforcement des capacités des sages-femmes, et bien sûr la régularisation des salaires », poursuit-elle.
A.A.M.
(Source : Malango Actualité)