Barcelone a survolé la finale de la Ligue des champions contre Manchester United (3-1), ne laissant que des miettes d'espoir aux Angl...
FC BARCELONE - MANCHESTER UNITED : 3-1
Buts : Pedro (27e), Messi (54e) et Villa (69e) pour Barcelone - Rooney (34e) pour Manchester United
L'apothéose aura donc eu lieu à Wembley, le 28 mai 2011. Devant 90 000 spectateurs et quelques centaines de millions de téléspectateurs. Dans plusieurs décennies, tous se souviendront de cette soirée magique qui a vu le FC Barcelone entrer un peu plus dans l'histoire de la Ligue des Champions et gravir quelques marches supplémentaires dans la légende du jeu. Vainqueurs de quatre Ligue des Champions, trois lors des six dernières éditions, les Catalans sont tout là-haut désormais. Aux côtés de l'Ajax Amsterdam, du Bayern Munich, de Liverpool, du Milan AC et autre Real Madrid, qui ont marqué leur époque. Comment ? En faisant comme d'habitude. Jouer et gagner. De toute manière, Pep Guardiola et sa bande ne savent rien faire d'autre. C'est dans l'ADN de cette équipe. Manchester United en a eu la preuve, pour la deuxième fois en trois ans.
Comme à Rome, MU a fait impression durant dix minutes. Comme à Rome, Barcelone s'est mis en branle et n'a plus jamais lâché son étreinte sur un adversaire qui a paru rapidement fatigué de courir derrière un ballon aussi insaisissable qu'une savonnette. Car Xavi, Iniesta et Messi - fort comme toujours ou comme jamais - ont fait tourner en bourrique Patrice Evra et ses copains (86% de passes réussies). Le latéral français a d'ailleurs vécu un cauchemar pendant quatre-vingt-dix minutes. Coupable d'avoir lâché son couloir gauche sur le premier but, il a laissé Pedro, magnifiquement servi par Xavi, mettre van der Sar au supplice (1-0, 27e).
Le geste de Puyol
Aux abois, les Mancuniens ont profité de la hargne de Wayne Rooney, d'une position de hors-jeu de Ryan Giggs également, pour égaliser (1-1, 34e). L'Anglais, qui n'avait jamais marqué face à un club espagnol, a redonné le sourire aux siens. Un peu d'espoir aussi ? A peine. L'égalisation n'a pas déréglé l'implacable machine à jouer blaugrana qui a été récompensée au retour des vestiaires sur une frappe tendue et enroulée juste ce qu'il faut de Messi (2-1, 54e). L'Argentin - qui ira chercher un troisième Ballon d'Or cet hiver - a définitivement scellé le sort de ce match.
Affalé sur son banc, Sir Alex Ferguson l'a compris à ce moment précis. Son chewing gum aussi. Dans sa vie de manager, l'Ecossais avait rarement éprouvé un tel sentiment d'impuissance. Van der Sar, qui jouait le dernier match de sa carrière, aussi. Le quadragénaire néerlandais n'a pourtant pas démérité. Mais fusillé d'un peu partout, il a fini par encaisser un troisième but somptueux. Une merveille de ballon enroulé signé Villa (3-1, 69e). Le geste de cette finale ? Non. C'est Carles Puyol, remplaçant au début du match, qui en aura été l'auteur après le coup de sifflet final. D'une classe inversement proportionnelle à sa technique balle au pied, le capitaine du Barça a confié son brassard à Eric Abidal pour que le Français ait l'immense honneur de soulever le trophée en premier. Il y a deux mois, Abidal apprenait qu'il souffrait d'une tumeur au foie. Samedi soir, il a sans doute vécu le plus grand moment de sa carrière footballistique. Mes que un club.eurosport
Buts : Pedro (27e), Messi (54e) et Villa (69e) pour Barcelone - Rooney (34e) pour Manchester United
L'apothéose aura donc eu lieu à Wembley, le 28 mai 2011. Devant 90 000 spectateurs et quelques centaines de millions de téléspectateurs. Dans plusieurs décennies, tous se souviendront de cette soirée magique qui a vu le FC Barcelone entrer un peu plus dans l'histoire de la Ligue des Champions et gravir quelques marches supplémentaires dans la légende du jeu. Vainqueurs de quatre Ligue des Champions, trois lors des six dernières éditions, les Catalans sont tout là-haut désormais. Aux côtés de l'Ajax Amsterdam, du Bayern Munich, de Liverpool, du Milan AC et autre Real Madrid, qui ont marqué leur époque. Comment ? En faisant comme d'habitude. Jouer et gagner. De toute manière, Pep Guardiola et sa bande ne savent rien faire d'autre. C'est dans l'ADN de cette équipe. Manchester United en a eu la preuve, pour la deuxième fois en trois ans.
Comme à Rome, MU a fait impression durant dix minutes. Comme à Rome, Barcelone s'est mis en branle et n'a plus jamais lâché son étreinte sur un adversaire qui a paru rapidement fatigué de courir derrière un ballon aussi insaisissable qu'une savonnette. Car Xavi, Iniesta et Messi - fort comme toujours ou comme jamais - ont fait tourner en bourrique Patrice Evra et ses copains (86% de passes réussies). Le latéral français a d'ailleurs vécu un cauchemar pendant quatre-vingt-dix minutes. Coupable d'avoir lâché son couloir gauche sur le premier but, il a laissé Pedro, magnifiquement servi par Xavi, mettre van der Sar au supplice (1-0, 27e).
Le geste de Puyol
Affalé sur son banc, Sir Alex Ferguson l'a compris à ce moment précis. Son chewing gum aussi. Dans sa vie de manager, l'Ecossais avait rarement éprouvé un tel sentiment d'impuissance. Van der Sar, qui jouait le dernier match de sa carrière, aussi. Le quadragénaire néerlandais n'a pourtant pas démérité. Mais fusillé d'un peu partout, il a fini par encaisser un troisième but somptueux. Une merveille de ballon enroulé signé Villa (3-1, 69e). Le geste de cette finale ? Non. C'est Carles Puyol, remplaçant au début du match, qui en aura été l'auteur après le coup de sifflet final. D'une classe inversement proportionnelle à sa technique balle au pied, le capitaine du Barça a confié son brassard à Eric Abidal pour que le Français ait l'immense honneur de soulever le trophée en premier. Il y a deux mois, Abidal apprenait qu'il souffrait d'une tumeur au foie. Samedi soir, il a sans doute vécu le plus grand moment de sa carrière footballistique. Mes que un club.eurosport