Les prisonniers de l'assaut de dimanche seront interrogés et rendus à leur pays Une épouse de Ben Laden a sans doute été blessée...
Les prisonniers de l'assaut de dimanche seront interrogés et rendus à leur pays
Une épouse de Ben Laden a sans doute été blessée dans l'assaut, selon des sources américaines et pakistanaises. Une autre femme a été tuée, mais elle n'était apparemment pas mariée au chef d'al-Qaida et elle ne lui a pas servi de bouclier humain, a déclaré la Maison-Blanche, revenant sur une première information. De source officielle pakistanaise, le Pakistan détient «l'une des femmes du leader et huit de ses enfants», dont l'une, âgée de 10 ans, a assisté à la mort de son père.
Les prisonniers seront interrogés et rendus à leur pays d'origine, non aux États-Unis, a insisté la source pakistanaise. La mystérieuse épouse blessée pourrait être une jeune Pachtoune, afghane ou pakistanaise, épousée récemment selon un voisin. Elle fait en tout cas partie d'un groupe oublié, celui des femmes de Ben Laden.
La première est sa mère, Alia Ghanem, la femme qui l'a élevé. Elle n'était pas officiellement mariée à son père. Mohammed, le fondateur de la puissante firme familiale, ajoutait aux quatre femmes autorisées par le Coran, régulièrement répudiées pour pouvoir en changer, de nombreuses concubines. La mère d'Oussama, Alia Ghanem, une Syrienne de Lattaquié «épousée» à 20 ans, était peut-être une esclave, ce qui valut à Ben Laden d'être parfois traité par ses camarades d'école de «fils d'esclave», raconte son biographe Jonathan Randal (Oussama, Albin Michel).
Au bout d'un an, le patriarche, lassé, la remaria généreusement à l'un de ses cadres. Invisible, elle vivrait toujours dans la maison de Djedda où a grandi Oussama. Ben Laden la révérait. Il vanta un jour sa «beauté» dans une interview. Et il se montra longtemps un fils obéissant, repoussant son premier voyage en Afghanistan parce que maman lui avait fait jurer de ne pas s'y rendre.
Le chef de famille avait rassemblé ses fils présents pour leur demander: «Avez-vous pensé à devenir des kamikazes?» Depuis, Najwa Ben Laden vit en recluse en Syrie et n'a jamais donné d'interview. Elle s'est sans doute rendue en Iran en mars 2010, pour aider à la libération de sa fille Imane, 17 ans. Cette dernière, qui s'était enfuie d'Afghanistan après le 11 septembre 2001, était brusquement apparue à l'ambassade saoudienne de Téhéran, affirmant avoir échappé au régime iranien qui la retenait prisonnière avec plusieurs de ses frères. Certains seraient encore à Téhéran. Imane Ben Laden, elle, vit avec sa mère en Syrie.source:le figaro
Une épouse de Ben Laden a sans doute été blessée dans l'assaut, selon des sources américaines et pakistanaises. Une autre femme a été tuée, mais elle n'était apparemment pas mariée au chef d'al-Qaida et elle ne lui a pas servi de bouclier humain, a déclaré la Maison-Blanche, revenant sur une première information. De source officielle pakistanaise, le Pakistan détient «l'une des femmes du leader et huit de ses enfants», dont l'une, âgée de 10 ans, a assisté à la mort de son père.
Les prisonniers seront interrogés et rendus à leur pays d'origine, non aux États-Unis, a insisté la source pakistanaise. La mystérieuse épouse blessée pourrait être une jeune Pachtoune, afghane ou pakistanaise, épousée récemment selon un voisin. Elle fait en tout cas partie d'un groupe oublié, celui des femmes de Ben Laden.
La première est sa mère, Alia Ghanem, la femme qui l'a élevé. Elle n'était pas officiellement mariée à son père. Mohammed, le fondateur de la puissante firme familiale, ajoutait aux quatre femmes autorisées par le Coran, régulièrement répudiées pour pouvoir en changer, de nombreuses concubines. La mère d'Oussama, Alia Ghanem, une Syrienne de Lattaquié «épousée» à 20 ans, était peut-être une esclave, ce qui valut à Ben Laden d'être parfois traité par ses camarades d'école de «fils d'esclave», raconte son biographe Jonathan Randal (Oussama, Albin Michel).
Au bout d'un an, le patriarche, lassé, la remaria généreusement à l'un de ses cadres. Invisible, elle vivrait toujours dans la maison de Djedda où a grandi Oussama. Ben Laden la révérait. Il vanta un jour sa «beauté» dans une interview. Et il se montra longtemps un fils obéissant, repoussant son premier voyage en Afghanistan parce que maman lui avait fait jurer de ne pas s'y rendre.
Vingt-trois enfants
La première épouse d'Oussama Ben Laden, celle qui avait la préséance sur les autres, fut une cousine, Najwa Ghanem, issue de la famille de sa mère. Elle avait 14 ans et lui donna onze de ses vingt-trois enfants. Najwa suivit son mari au Soudan puis en 1996 en Afghanistan. En 2000, elle en eut assez et retourna chez ses parents avec certains de ses enfants. En 2010, elle publia avec son fils Omar un livre de souvenirs invérifiables réécrits par une journaliste américaine, Oussama Ben Laden. Portrait de famille (Denoël). Elle décrit le jour où elle a décidé de partir.Le chef de famille avait rassemblé ses fils présents pour leur demander: «Avez-vous pensé à devenir des kamikazes?» Depuis, Najwa Ben Laden vit en recluse en Syrie et n'a jamais donné d'interview. Elle s'est sans doute rendue en Iran en mars 2010, pour aider à la libération de sa fille Imane, 17 ans. Cette dernière, qui s'était enfuie d'Afghanistan après le 11 septembre 2001, était brusquement apparue à l'ambassade saoudienne de Téhéran, affirmant avoir échappé au régime iranien qui la retenait prisonnière avec plusieurs de ses frères. Certains seraient encore à Téhéran. Imane Ben Laden, elle, vit avec sa mère en Syrie.source:le figaro
COMMENTAIRES