Le président comorien par intérim a profité du sommet des pays les moins avancés pour faire ses adieux. Ahmed Abdallah Sambi, au terme de s...
Le président comorien par intérim a profité du sommet des pays les moins avancés pour faire ses adieux. Ahmed Abdallah Sambi, au terme de son mandat, estime avoir accompli sa mission. 
C'est de la tribune de la conférence des pays les moins avancés (PMA) à Istanbul que le président Sambi a fait ses adieux au pouvoir
C'est de la tribune de la conférence des pays les moins avancés (PMA) à Istanbul que le président Sambi a fait ses adieux au pouvoir La quatrième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés a servi de tribune pour les adieux du président comorien.
A quelques jours de l’investiture du nouveau président, Ahmed Abdallah Sambi a profité de ce dernier passage en tant que chef de l’Etat comorien pour dire au revoir à ses homologues avec qui il a travaillé 5 années.«Le mandat que le peuple comorien m’a confié en 2006, touche à sa fin et le 26 de ce mois, j’aurai à transmettre le relais à mon frère, le Président Ikililou Dhoinine, élu lors des dernières présidentielles, dans le cadre d’un scrutin libre, démocratique et transparent, salué par l’ensemble de la communauté internationale », a déclaré Sambi aux autres présidents des pays les moins avancés.
Au cours de son intervention à Istanbul, le président de la république en fin de mandat fait son propre bilan. «Après cinq ans d’exercice, je quitte mes fonctions, avec le sentiment du devoir accompli », se gratifie le chef d’Etat théologien. Et pour justifier ses propos, Sambi fait allusion aux réformes constitutionnelles qu'il a engagées. « Ayant hérité en mai 2006, d’un pays paralysé par les problèmes aussi bien économiques qu’institutionnel, je suis heureux aujourd’hui, de léguer à mon successeur élu, et qui fut ces 5 dernières années mon Vice-président, un pays stable, respectable et attrayant, qui offre de nombreuses perspectives d’avenir », poursuit le locataire de Beit Salam jusqu’au 26 mai prochain.
Et tout en regrettant que « son pays soit la seule démocratie au monde, qui n’autorise pas le Président sortant à se représenter », le successeur d’Azali à la tête de la magistrature suprême invite ses homologues encore en exercice « à apporter leur appui et leur soutien à ces nouvelles autorités, en vue d’aider à la consolidation des acquis obtenus, pour un développement socio-économique effectif et durable des Comores ». Le président comorien a saisi cette occasion « en or » comme il le dit souvent, pour remercier les partenaires des Comores durant sa législature. Il a exprimé « ses sincères remerciements et sa très profonde reconnaissance à l’endroit des pays amis, notamment la Turquie, les organismes multilatéraux au premier rang desquels l’Union Africaine mais aussi la Ligue des Etats Arabes, la Conférence Islamique et l’ensemble de la Communauté internationale, pour le soutien constant qu’ils ont apportés à mon pays, tout au long de mon mandat à la Magistrature Suprême de l’Union des Comores ».
A.A. Mguéni
(Source : Malango Actualité)
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