L'hôtel Sofitel a donné l'alerte une heure après le départ de Dominique Strauss-Kahn - ici, vue du n° 2806 de sa suite, le 15 mai 2...
L'hôtel Sofitel a donné l'alerte une heure après le départ de Dominique Strauss-Kahn - ici, vue du n° 2806 de sa suite, le 15 mai 2011.
La femme de chambre, qui affirme avoir été violée samedi 14 mai par Dominique Strauss-Kahn, se serait cachée dans un couloir de l'hôtel juste après l'agression. Elle aurait été découverte "traumatisée, avec des difficultés à parler et inquiète de perdre son travail si elle portait plainte",
assure un journaliste du Center for public integrity, une fondation qui finance le journalisme d'investigation."Ophelia", "a craché plusieurs fois sur le sol et sur les murs" en assurant avoir été forcée de commettre une fellation à l'ancien président du FMI, écrit le site Internet en citant "deux sources anonymes proches de l'enquête". Ces sources décrivent par ailleurs le déroulé supposé des évènements entre le moment de l'agression et l'appel aux forces de l'ordre."Durant cette heure, l'équipe du Sofitel a essayé de calmer la femme de chambre, de l'aider à parler et a mené des entretiens approfondis", assure le journaliste. Ophelia aurait dit être entrée dans la chambre juste avant midi, après qu'un room lui ai dit qu'elle était vide. Quand DSK serait sorti de sa douche, nu, "elle s'est excusée et a fait demi-tour, mais l'ex-chef du FMI l'a attrapée et a touché sa poitrine, en faisant remarquer qu'elle était magnifique".
QUATRE ENTRETIENS AVANT D'APPELER LA POLICE
Il aurait ensuite fermé la porte à clef avant de l'emmener au fond de la suite où il l'aurait forcée à lui faire une fellation. Mais elle aurait réussi à s'échapper, se cachant dans le couloir de l'hôtel. "Une responsable du nettoyage pour l'étage l'a découverte, traumatisée, dans le couloir juste après 12 h 30 et le départ de DSK", rapporte le site,"cette responsable a assuré qu'Ophelia tremblait et était prise de nausée. (...) Elle a d'ailleurs tenté de se faire vomir eux toilettes".D'autres responsables de l'hôtel ont ensuite été appelés. En tout, la femme de chambre aurait été interrogée par quatre personnes différentes avant que la direction ne prenne la décision d'appeler les forces de police, ce qui pourrait expliquer le délai d'une heure entre l'agression et l'appel."Le Sofitel a été très coopératif avec les enquêteurs, écrit le site, il a laissé ses employés répondre aux questions, les policiers visionner les cassettes de vidéo-surveillance, et a donné accès aux registres des appels passés et des entrées et sorties de la chambre". "Certains des employés ont témoigné devant le grand jury qui a incuplé Strauss-Kahn", écrit par ailleurs le site.source:le monde