Depuis un moment, un bruit a couru sur des numéros de télécommunication portant le code 00269 (code pays) qui auraient été vendus à une s...
Depuis un moment, un bruit a couru sur des numéros de télécommunication portant
le code 00269 (code pays) qui auraient été vendus à une société étrangère. Selon certains cadres de l'Autorité nationale de régulation des Tic, sous couvert d'anonymat, le directeur de l'autorité nationale de régulation des Tic ou Anrtic, Ibrahim Mzé, Aurait agi en solo à l'insu du département technique concerné, sans le juriste, sans le département des finances qui devait en établir la facture et comptabiliser les recettes à encaisser sur cette autorisation. "Nous ne savons pas, s'étonnent ces cadres, comment et à quel titre Wiair a obtenu ces numéros puisqu'il n'est ni opérateur, ni fournisseur de services".
Le directeur a tenu à "rétablir la vérité" sur le sujet. D'après lui, "l'Anrtic n'a pas vendu des numéros mais loués certains numéros qui n'étaient pas utilisés à Wiair France, un opérateur qui exerce dans plusieurs pays". "Nous avons attribué des numéros à Comores Télécom et beaucoup resteront inutilisés pendant très longtemps, nous avons, donc, mis en location certains d'entre eux", a tenu à "préciser" le directeur.
L'Anrtic aurait signé le 21 février 2011 avec Wiair France un contrat pour la location de deux pages équivalant à 20 000 numéros pour une durée de trois ans. En contrepartie, cette société doit verser dans le compte de l'Anrtic, 0,008 dollar Us par minute. Pour un million de minutes consommées par mois, Wiair versera 8000 Usa. Par ailleurs, le document spécifie qu'une des parties peut décider de mettre fin au contrat à tout moment, sans avoir à se justifier.
"Plusieurs pays ont déjà recouru à ce genre d'opération et l'Anrtic a besoin de moyens financiers pour se développer", argumente Ibrahim Mzé, Selon toute vraisemblance l'origine de la contestation est née de l'opacité dans laquelle le contrat a été signé, "la boite postale déclarée pour les correspondances avec Wiair et l'Uit n'est pas celle de l'Anrtic, le 6540, mais plutôt celle d'une personne tierce, 1183", persistent et signent les mêmes cadres". Selon le directeur, au moment de la conclusion de ce contrat "l'Anrtic n'avait pas de boite postale". Wiair Sarl, une société de droit français créée en novembre 2009 avec un capital de 60 000 euro aurait son siège dans la ville de Bobigny en région parisienne, la capitale française.
Elle s'est spécialisée dans le Commerce de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication. La révélation de cette affaire peut réveiller d'autres, notamment les séries de numéros portant le code 00269 30 et 00269 38 qui seraient aujourd'hui utilisés par des sociétés étrangères. Les Comores sont propriétaires de la série 269 00 à 269 99. Une page de ces numéros équivaut à 10.000 numéros à sept chiffres.
Toyb Ahmed :alwatwan
le code 00269 (code pays) qui auraient été vendus à une société étrangère. Selon certains cadres de l'Autorité nationale de régulation des Tic, sous couvert d'anonymat, le directeur de l'autorité nationale de régulation des Tic ou Anrtic, Ibrahim Mzé, Aurait agi en solo à l'insu du département technique concerné, sans le juriste, sans le département des finances qui devait en établir la facture et comptabiliser les recettes à encaisser sur cette autorisation. "Nous ne savons pas, s'étonnent ces cadres, comment et à quel titre Wiair a obtenu ces numéros puisqu'il n'est ni opérateur, ni fournisseur de services".
Le directeur a tenu à "rétablir la vérité" sur le sujet. D'après lui, "l'Anrtic n'a pas vendu des numéros mais loués certains numéros qui n'étaient pas utilisés à Wiair France, un opérateur qui exerce dans plusieurs pays". "Nous avons attribué des numéros à Comores Télécom et beaucoup resteront inutilisés pendant très longtemps, nous avons, donc, mis en location certains d'entre eux", a tenu à "préciser" le directeur.
L'Anrtic aurait signé le 21 février 2011 avec Wiair France un contrat pour la location de deux pages équivalant à 20 000 numéros pour une durée de trois ans. En contrepartie, cette société doit verser dans le compte de l'Anrtic, 0,008 dollar Us par minute. Pour un million de minutes consommées par mois, Wiair versera 8000 Usa. Par ailleurs, le document spécifie qu'une des parties peut décider de mettre fin au contrat à tout moment, sans avoir à se justifier.
"Plusieurs pays ont déjà recouru à ce genre d'opération et l'Anrtic a besoin de moyens financiers pour se développer", argumente Ibrahim Mzé, Selon toute vraisemblance l'origine de la contestation est née de l'opacité dans laquelle le contrat a été signé, "la boite postale déclarée pour les correspondances avec Wiair et l'Uit n'est pas celle de l'Anrtic, le 6540, mais plutôt celle d'une personne tierce, 1183", persistent et signent les mêmes cadres". Selon le directeur, au moment de la conclusion de ce contrat "l'Anrtic n'avait pas de boite postale". Wiair Sarl, une société de droit français créée en novembre 2009 avec un capital de 60 000 euro aurait son siège dans la ville de Bobigny en région parisienne, la capitale française.
Elle s'est spécialisée dans le Commerce de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication. La révélation de cette affaire peut réveiller d'autres, notamment les séries de numéros portant le code 00269 30 et 00269 38 qui seraient aujourd'hui utilisés par des sociétés étrangères. Les Comores sont propriétaires de la série 269 00 à 269 99. Une page de ces numéros équivaut à 10.000 numéros à sept chiffres.
Toyb Ahmed :alwatwan
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