Une délégation de la société Vocalpad est aux Comores depuis mardi 19 avril. Vocalpad c’est cette entreprise étrangère avec laquelle les ...
Une délégation de la société Vocalpad est aux Comores depuis mardi 19 avril. Vocalpad c’est cette entreprise étrangère avec laquelle les Comores ont signé, en septembre dernier, un contrat de coopération commerciale et technique pour le contrôle et la gestion du trafic international des télécommunications.
Au programme de la délégation, des rencontres avec la direction de Comores Télécom, et celle de l’Autorité nationale de régulation des Tic.
Le processus qui a abouti à ce contrat fait l’objet de vives critiques de la part, notamment, du syndicat des agents de Comores Télécom qui dénonce un contrat “opaque“. Notons que le segment des communications internationales fait partie des services exploités par Comores Télécom. Le segment des communications internationales représenterait près de 30% de chiffre d’affaires de l’opérateur public. Ce n’est pas seulement pas du côté Comores Télécoms que Vocalpad va rencontrer de la résistance.
Du côté des principales institutions gouvernementales en charge de l’exploitation, la gestion et la régulation des technologies de l’information et de la communication, on se plaint d’être “mis à l’écart“ de ce dossier. Cette rencontre entre techniciens de Vocalpad et techniciens de Comores Télécom est, selon toute vraisemblance, le fruit des précédentes rencontres entre Gouvernement et des représentants de la direction de Comores Télécom.
La tâche ne sera pas aisée pour Vocalpad, qui a perdu, en février dernier, le marché sur ce même type projet dit de “passerelle internationale unique“ chez nos voisins de la Grande Ile au profit de l’Autorité malgache de régulation des télécommunications (Omert), après le tollé déclenché par les opérateurs locaux (Telma, Airtel, Orange et le cas échéant Madamobil), réunis autour du Goticom ou Groupement des opérateurs en technologies de l’information et de la communication.alwatwan
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