Charikane BOUCHRANE, directeur général de Comores Telecom Le gouvernement a réagi dans l'affaire Vocalpad. Le ministre des télécom...
Charikane BOUCHRANE, directeur général de Comores Telecom
Le gouvernement a réagi dans l'affaire Vocalpad. Le ministre des télécommunications a répondu à l'assemblée qui avait demandé un sursis dans l'exécution de ce contrat qui concède à cette société étrangère, le contrôle des appels entrants et sortants en Union des Comores.
La réaction du gouvernement ne s'est pas fait attendre.
Moins d'une semaine après la requête de l'assemblée nationaledemandant au gouvernement de surseoir le contrat avec Vocalpad, le ministre des télécommunications a renvoyé l'ascenseur. Houdhoaer Inzoudine se dit d'abord « surpris d'être le destinataire d'un tel courrier ».
Et c'est sous forme d'interrogation que l'exécutif répond au législatif dans cette affaire qui concerne l'attribution de la mise en place et la gestion d'une passerelle internationale unique d'accès de réseaux internationaux des télécommunications aux Comores.« L'assemblée nationale, haut lieu du débat national, organe dépositaire du pouvoir législatif et garant de l'équilibre des pouvoirs n'aurait-elle pas outrepassé ses compétences avec cette démarche ? », se demande le ministre des télécoms dans un courrier qui date du mardi 26 avril. Cette correspondance est adressée au président par intérim de l'assemblée nationale. Celui-là même qui avait interpellé le gouvernement sur ce dossier en avançant « la réussite du programme avec les institutions financières internationales » pour justifier ses recommandations. « N'aurait-il pas fallu saisir la cour constitutionnelle pour acte inconstitutionnel, s'il y a lieu, plutôt que d'abuser de compétences intérimaires ? », poursuit le ministre dans cette missive avec ampliation au président élu et à l'agence nationale de régulation des Tics (Anrtic).Le gouvernement a réagi dans l'affaire Vocalpad. Le ministre des télécommunications a répondu à l'assemblée qui avait demandé un sursis dans l'exécution de ce contrat qui concède à cette société étrangère, le contrôle des appels entrants et sortants en Union des Comores.
La réaction du gouvernement ne s'est pas fait attendre.
Moins d'une semaine après la requête de l'assemblée nationaledemandant au gouvernement de surseoir le contrat avec Vocalpad, le ministre des télécommunications a renvoyé l'ascenseur. Houdhoaer Inzoudine se dit d'abord « surpris d'être le destinataire d'un tel courrier ».
A un moment où l'assemblée nationale est en session ordinaire et où plusieurs ministres se sont déjà exprimés au cours de la traditionnelle séance de questions/réponses, Houdhoaer Inzoudine déclare qu'il n'aurait pas « hésité un seul instant, s'il avait été invité à venir à l'assemblée nationale, vous faire un rapport sur l'évolution du dossier Vocalpad ». Et pour balayer d'un revers de main l'argument avancé par les députés pour demander le sursis dans l'exécution du contrat Vocalpad, le ministre des télécoms indique que le gouvernement dans sa politique de télécommunications, « cadre ses projections réformatrices en se mettant au diapason des recommandations de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, dans le dialogue et la consultation».
Ces échanges houleux entre le législatif et l'exécutif, interviennent au moment où la société Vocalpad tenue par des capitaux libanais était au pays pour l'exécution du contrat qu'elle a signé avec le gouvernement depuis quelques mois déjà. Les techniciens de Vocalpad ont voulu inspecter les installations de Comores Télécom avant d'essuyer un refus catégorique de la part du personnel.
(Source : Malango Actualité)
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