Le ministère comorien des Relations Extérieures et de la Coopération a condamné la « énième bavure » qui « vient de se produire » à Mayot...
Le ministère comorien des Relations Extérieures et de la Coopération a condamné la « énième bavure » qui « vient de se produire » à Mayotte et dénonce « cette chasse des Comoriens dans le territoire comorien de Mayotte ». Dans son édition du jeudi 28 avril, le quotidien Albalad indique que le ministère des Realations extérieures s’élève contre le « comportement particulièrement agressif des autorités françaises de Mayotte » et « exige l’ouverture d’une instruction pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès pour que ce genre de comportement ne se reproduise plus jamais sur l’Archipel des Comores.
Les autorités comoriennes rappellent d’ailleurs que des faits similaires se sont produits le 26 mars dernier, entraînant la mort d’une femme dans un Centre de Rétention à Mayotte » lit-on encore dans un communiqué publié mercredi à Moroni. «C’est avec choc et consternation que le Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération a appris le décès survenu à Mayotte, dans des circonstances particulièrement troublantes, d’un jeune comorien originaire de la localité de Mirontsi (l’île d’Anjouan)», indique encore le communiqué.
Le mardi 26 avril, un homme est mort dans des circonstances qui restent à déterminer. Le récit des évènements qui sont déroulés reste confus.
Selon plusieurs témoins, un groupe de policiers de la PAF opérait dans le quartier de Doujani1. Ils recherchaient des clandestins en situation irrégulière. Ils auraient pris deux hommes en chasse. L’un d’entre eux aurait été frappé aux jambes tandis qu’il s’échappait, puis gardé au pied d’un bananier. Alors que le second continuait de s’enfuir, les policiers auraient réussi à le faire tomber une première fois. Mais l’autre se relevant, ils auraient soudain projeté une matraque dans son dos, ce qui l’aurait fait basculer au pied d’un manguier.
Sa tête aurait alors heurté la racine de l’arbre, provoquant la mort de l’homme. Il était 7h32 lorsque les pompiers ont reçu un appel téléphonique d’un particulier, ils sont arrivés sur les lieux 40 minutes plus tard, avant de laisser le SMUR arrivé sur place, constater le décès. Ces informations n’ont pas été confirmées par les autorités françaises à Mayotte.
(Source : Albalad, 28 avril 2011.)
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