G8/Afrique – Liberia – Sierra-Leone – Comores C'est toujours le même sujet qui fait la une de l'actualité africaine dans les médi...
G8/Afrique – Liberia – Sierra-Leone – Comores
C'est toujours le même sujet qui fait la une de l'actualité africaine dans les médias allemands. A savoir l'attention particulière que les huit pays les plus riches du monde doivent accorder à l'Afrique au prochain sommet du G8 [...]
Enfin la presse allemande s'intéresse à un pays dont elle ne parle que très rarement, ce sont les Comores.
Après avoir terminé sa série sur l'Afrique, l'hebdomadaire Der Spiegel tourne son regard vers cet archipel de l'océan indien. Non pas pour évoquer les récents troubles à Anjouan, mais pour nous présenter le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi. Celui que ses compatriotes ont surnommé "l'ayatollah" est le premier président à avoir accédé au pouvoir par des moyens non sanglants, souligne le Spiegel qui rappelle que depuis leur indépendance en 1975 les Comores ont connu 26 insurrections et tentatives de coups d'Etat. Ahmed Abdallah Sambi dit ne pas craindre un nouveau putsch. A 48 ans l'ayatollah est un homme sans crainte, un homme de foi et de vision. Il a vécu en Iran et en Egypte, en Arabie saoudite et au Soudan. Une fois arrivé au pouvoir, il veut montrer aux mollahs de Téhéran comme aux cheikhs de Ryad ce qu'il a appris auprès d'eux. Certes, écrit le Spiegel, avec ses 650 000 habitants, l'archipel de l'ayatollah n'est pas encore ce qu'il devrait être. Le budget annuel des Comores se chiffre en tout et pour tout à 52 millions d'euros. Mais le président, fort de ses bonnes relations, voit des raisons d'espérer. La famille royale saoudienne a fait récemment un don en argent. La Libye veut livrer du pétrole, l'Iran des bateaux de pêche. Enfin le cheikh Djabir al-Moubarak, de la dynastie au pouvoir au Koweit, prévoit un très gros investissement: la construction d'un paradis touristique pour arabes fortunés sur les bords du Lac Salé dans le nord de la Grande Comore.
C'est toujours le même sujet qui fait la une de l'actualité africaine dans les médias allemands. A savoir l'attention particulière que les huit pays les plus riches du monde doivent accorder à l'Afrique au prochain sommet du G8 [...]
Enfin la presse allemande s'intéresse à un pays dont elle ne parle que très rarement, ce sont les Comores.
Après avoir terminé sa série sur l'Afrique, l'hebdomadaire Der Spiegel tourne son regard vers cet archipel de l'océan indien. Non pas pour évoquer les récents troubles à Anjouan, mais pour nous présenter le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi. Celui que ses compatriotes ont surnommé "l'ayatollah" est le premier président à avoir accédé au pouvoir par des moyens non sanglants, souligne le Spiegel qui rappelle que depuis leur indépendance en 1975 les Comores ont connu 26 insurrections et tentatives de coups d'Etat. Ahmed Abdallah Sambi dit ne pas craindre un nouveau putsch. A 48 ans l'ayatollah est un homme sans crainte, un homme de foi et de vision. Il a vécu en Iran et en Egypte, en Arabie saoudite et au Soudan. Une fois arrivé au pouvoir, il veut montrer aux mollahs de Téhéran comme aux cheikhs de Ryad ce qu'il a appris auprès d'eux. Certes, écrit le Spiegel, avec ses 650 000 habitants, l'archipel de l'ayatollah n'est pas encore ce qu'il devrait être. Le budget annuel des Comores se chiffre en tout et pour tout à 52 millions d'euros. Mais le président, fort de ses bonnes relations, voit des raisons d'espérer. La famille royale saoudienne a fait récemment un don en argent. La Libye veut livrer du pétrole, l'Iran des bateaux de pêche. Enfin le cheikh Djabir al-Moubarak, de la dynastie au pouvoir au Koweit, prévoit un très gros investissement: la construction d'un paradis touristique pour arabes fortunés sur les bords du Lac Salé dans le nord de la Grande Comore.
Marie-Ange Pioerron
Par comores4
Par comores4