Moroni, Comores PANA - Des éléments de l'armée comorienne et des hommes de la Force de gendarmerie d'Anjouan ont échangé des tirs de...
Moroni, Comores PANA - Des éléments de l'armée comorienne et des hommes de la Force de gendarmerie d'Anjouan ont échangé des tirs de roquettes, mercredi, à hauteur du siège de la présidence de l'Union des Comores, le palais de Dar-nur, à Mutsamudu, (Anjouan), selon plusieurs témoins contactés par la PANA.
Ces tirs de roquettes ont débuté vers 14H00 (11H00 GMT) et se sont poursuivis jusqu'en début de soirée, selon ces témoins qui n'ont pas été en mesure de donner de bilan des affrontements.
Le détachement de l'armée comorienne stationné à Anjouan avait délogé dans la matinée de mercredi, les fonctionnaires de l'île d'Anjouan des bâtiments connexes à la présidence et avait pris position devant ces bâtiments dans le but sans doute de soutenir le président par intérim de l'ile, Kaabi Houmadi, nommé par le président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour remplacer le colonel Mohamed Bacar, président de l'ile d'Anjouan.
La Cour constitutionnelle avait constaté, la semaine dernière, la vacance du pouvoir à la tête de l'île d'Anjouan du fait que le mandat du colonel Mohamed Bacar était arrivé à terme depuis le 14 avril et avait demandé que le président comorien assume son "rôle d'arbitre" des institutions.
Mais le gouvernement d'Anjouan "refuse", selon son porte-parole, Fadhula said Ali, ministre de la Santé de l'île, de se soumettre à la décision de la cour et à celle du président Sambi de nommer un président intérimaire en la personne de Kaabi Houmadi.
Pour le gouvernement d'Anjouan, il ne peut être question de nommer le président de l'ile : "c'est un élu pas un directeur qu'on nomme et qu'on révoque".
Mercredi soir, on ignorait à Moroni s'il y avait des victimes.
Ces tirs de roquettes ont débuté vers 14H00 (11H00 GMT) et se sont poursuivis jusqu'en début de soirée, selon ces témoins qui n'ont pas été en mesure de donner de bilan des affrontements.
Le détachement de l'armée comorienne stationné à Anjouan avait délogé dans la matinée de mercredi, les fonctionnaires de l'île d'Anjouan des bâtiments connexes à la présidence et avait pris position devant ces bâtiments dans le but sans doute de soutenir le président par intérim de l'ile, Kaabi Houmadi, nommé par le président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi pour remplacer le colonel Mohamed Bacar, président de l'ile d'Anjouan.
La Cour constitutionnelle avait constaté, la semaine dernière, la vacance du pouvoir à la tête de l'île d'Anjouan du fait que le mandat du colonel Mohamed Bacar était arrivé à terme depuis le 14 avril et avait demandé que le président comorien assume son "rôle d'arbitre" des institutions.
Mais le gouvernement d'Anjouan "refuse", selon son porte-parole, Fadhula said Ali, ministre de la Santé de l'île, de se soumettre à la décision de la cour et à celle du président Sambi de nommer un président intérimaire en la personne de Kaabi Houmadi.
Pour le gouvernement d'Anjouan, il ne peut être question de nommer le président de l'ile : "c'est un élu pas un directeur qu'on nomme et qu'on révoque".
Mercredi soir, on ignorait à Moroni s'il y avait des victimes.