Le kwassa-kwassa pêche peu
La scène a été repérée par l'émission "Quotidien", l'émission de Yann Barthès diffusée sur la chaîne TMC.. Elle a été tournée au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage atlantique (CROSS) d'Etel, que le président français visitait accompagné des ministres de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian (PS), et des Transports, Elisabeth Borne.
il a dit du comorien en mode on est du bétail brf j'vais pas m'étaler https://t.co/GwOnQLkwKm— mina✨ (@lightsmina) 2 juin 2017
«C'est à Mayotte, les kwassa-kwassas»
Réagissant à l'évocation de ces canots, Emmanuel Macron fait remarquer : «C’est à Mayotte les kwassa-kwassas». «Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du comorien, c'est différent», conclut le chef de l’Etat français dans un éclat de rire. S'en suit un silence gêné, qu'Emmanuel Macron tente de rompre : «Les tapouilles, c'est les crevettiers».Je vais rien développer sur kwassa ce soir, appart que la blague du président est pourrie et horrible pour ceux qui connaissent ce drame!— Sarouma Wabe 🔵⚪️ (@sarouma_wabe) 2 juin 2017
"du Comorien", c'est exactement la façon dont ces gens sont traités : comme du bétail. C'est surtout ça qui me choque.— M (@realMathildeD) 2 juin 2017
Dans cette vidéo, le président français dont son pays est à l'origine de la mort des milliers de comoriens, évoque le comorien comme un animal dont on peut transporté dans un bateau.
Depuis 1995 et l’instauration par le gouvernement français d’Edouard Balladur, d’un visa supprimant la liberté de circulation sur les îles Comores (Gde-comore, Anjouan, Mayotte et Mohéli), des milliers de Comoriens ont péri en mer en tentant de rejoindre leur famille dans l’île comorienne de Mayotte, occupée par la France depuis l'indépendance des Comores. Le « visa Balladur » est devenu l’un des symboles d’une politique française d’immigration désastreuse.
On attend la réaction des autorités comoriennes sur cette honteuse expression du président français.
On attend la réaction des autorités comoriennes sur cette honteuse expression du président français.
