Mensonge d'État et peur du peuple : la pénurie de carburant est un prétexte politique !

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Mensonge d'État et peur du peuple : la pénurie de carburant est un prétexte politique ! Comment oser prétendre qu’un conflit armé à 20 000 kilomètres.

Mensonge d'État et peur du peuple : la pénurie de carburant est un prétexte politique !

Mensonge d'État et peur du peuple : la pénurie de carburant est un prétexte politique !


À quelques jours de la fête de l’indépendance, les stations-service des Comores sont prises d’assaut. Les files d’attente s’allongent, la tension monte, et le gouvernement Azali tente, une fois de plus, de noyer le poisson dans un mensonge grossier. Officiellement, cette pénurie serait liée à la guerre entre l’Iran et Israël. Quelle blague ! Quelle insulte à notre intelligence !

Comment oser prétendre qu’un conflit armé à 20 000 kilomètres d’ici, entre deux pays qui n’ont aucun lien direct avec notre approvisionnement, peut provoquer une pénurie aussi soudaine, aussi locale, aussi opportunément politique ? Ce n’est pas une crise internationale, c’est une manipulation nationale !

La vérité est simple : Azali a peur. Peur de voir la population descendre dans la rue. Peur de voir les opposants converger vers Moroni pour exprimer, haut et fort, leur colère et leur ras-le-bol devant ce régime autoritaire. Alors, comme toujours, il sort la vieille recette : bloquer, ralentir, empêcher.
Pas de carburant ? Ce n’est pas une conséquence de la guerre, c’est une décision du pouvoir. Un sabotage logistique. Un acte de répression silencieuse. On cherche à clouer le peuple dans ses villages, à empêcher les rassemblements, à étouffer la contestation avant le 6 juillet, jour où Moroni sera sous les projecteurs avec ses invités de prestige.

Mais nous ne sommes pas dupes.

Le peuple comorien a compris. Il sait que derrière cette mise en scène se cache un régime à bout de souffle, incapable de gouverner autrement que par la peur et le mensonge. À mesure que le pouvoir vacille, les stratagèmes deviennent plus grossiers, plus absurdes, plus insultants.

Qu’Azali le sache : on ne freine pas une révolte avec quelques bidons d’essence manquants. L’essence de la colère populaire, elle, ne s’épuise pas.

Pr. BASHRAHIL

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