Depuis son retour en mai 2016, le colonel Azali rejoue cette comédie en boucle ! À ce rythme, la SONELEC devrait songer à se reconvertir en société de
COMMUNIQUE DU RIDJA-PACTEF SUR LA SENELEC
Comme il s'agit d'une comédie digne de Louis de Funès, mieux vaut en rire qu'en pleurer
Moroni, 24 mai 2025
SECRETARIAT NATIONAL
Lors du dernier sommet de la COI, les observateurs ont appris que le Colonel Azali était un disciple de Louis de Funès. Il faut croire qu’il s’en inspire car la gestion de la crise de l’énergie aux Comores sous sa gouvernance prend désormais des airs de comédie burlesque. Dernier sketch en date : le tout nouveau Directeur général de la SONELEC promet un « retour à la normale d’ici mi-juillet ». Traduction : encore deux mois de délestages, de nuits noires et de promesses lumineuses sans électricité.
Pendant ce temps, les moteurs explosent, implosent, ou avalent des « billes métalliques non identifiées ». À ce niveau, ce n’est plus de la maintenance, c’est de la science fiction, une scène de Louis de Funès qu’on rejoue en boucle à bas prix. Résultat : 20 à 30 % de la production nationale perdue, et des groupes électrogènes bons pour la casse.
Les dix moteurs flambant neufs, achetés pour 6 milliards de francs, n’auront tenu que quelques semaines avant de se désintégrer. On croyait investir dans l’énergie, on a financé un désastre. Mais rassurez-vous : chaque Comorien aura droit à un peu de courant toutes les 24 heures. Quelle ambition ! Depuis son retour aux affaires, le 26 mai 2016, le colonel Azali Assoumani rejoue cette comédie en boucle. Cette fois, dans la Grande Vadrouille « comorienne », version haute tension, le fils du président colonel, lui-même Président en apprentissage, est aux commandes avec son lot de pannes mécaniques, d’implosions mystérieuses et des moteurs flamboyant neufs, achetés dans des conditions mystérieuses, sans appel d’offres, en panne et hors de service juste trois mois après leur installation.
À ce rythme, la SONELEC devrait songer à se reconvertir en société de spectacle. Les conférences de presse sont parfaitement rodées, les justifications toujours plus créatives, et l’issue toujours la même : obscurité, frustration et résignation.
Ce que vit le peuple comorien n’est plus une panne, c’est une humiliation répétée. A ce rythme, les réserves émises par certains pays de l’océan Indien sont compréhensibles. Ils ne veulent pas faire subir cette humiliation à leurs athlètes dans le cadre des jeux des îles de l’océan Indien que Louis de Funès Comorien entend organiser en 2027.
En fait, derrière les pannes se cache un système mafieux. Derrière les promesses, une absence totale de vision. Et derrière les dizaines de milliards perdus, une impunité sans fin de la corruption et des détournements de fonds publics.
POUR LE RIDJA-PACTEF, LE SECRETARIAT NATIONAL.
Siège social : Boulevard d la Chine Quartier Mangani, Moroni Union des Comores
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