« Je le répète avec fermeté : Mandza appartient à tous les Comoriens ». À ceux qui veulent venir chez nous : vous êtes les bienvenus, tant que vous ve
Chers amis de l’opposition, du gouvernement et de la société civile, je m’adresse à vous tous, sans aucune distinction.
Mandza n’est ni un territoire à conquérir, ni un fief politique. Mandza est une ville ouverte, une terre d’hospitalité, de dialogue et de respect. Depuis toujours, elle accueille toutes les voix, toutes les opinions, sans jamais basculer dans l’exclusion ou la haine.
Aujourd’hui, des tensions naissent autour de certaines visites, de certaines figures politiques dans certaines villes. Des paroles dures se font entendre. Des menaces apparaissent. Mais qu’on soit clair : Mandza ne se reconnaît ni dans la violence, ni dans la stigmatisation.
Je le répète avec fermeté : Mandza appartient à tous les Comoriens. Elle ne sera jamais le terrain d’un camp contre un autre. Elle ne choisit pas entre le pouvoir et l’opposition, entre un discours ou un autre. Elle choisit la paix. Elle choisit l’ouverture.
À ceux qui veulent venir chez nous : vous êtes les bienvenus, tant que vous venez dans un esprit de dialogue, avec du respect pour notre population, notre histoire, et nos valeurs.
Mandza n’a jamais fermé ses portes à personne, et elle ne commencera pas aujourd’hui. Les provocations, les intimidations et les manipulations n’ont jamais défini notre ville. Elles ne le feront jamais.
Nous appelons à la responsabilité de chacun. Car notre pays a besoin d’apaisement, pas d’affrontements. De justice, pas de règlements de comptes. De vérité, pas de division.
Mandza restera ce qu’elle a toujours été : digne, pacifique et ouverte.
Ahmed Djaé Soilihi
COMMENTAIRES