Ce qui.Maintenant, on sait un peu plus de ce qui se passe à l'Onicor, à l'instar d'ailleurs de toutes les sociétés d'Etat. 5000 tonnes de riz évaporés
Maintenant, on sait un peu plus de ce qui se passe à l'Onicor, à l'instar d'ailleurs de toutes les sociétés d'Etat.
Mais voici un peu le sommaire de l'état de santé des Comores. Taux d'endettement qui ne permet pas de lever des fonds supplémentaires pour investir dans le développement.
Au niveau intérieur, l'Etat a emprunté auprès de toutes banques pour payer les salaires des fonctionnaires.
Auprès donc des banques locales, l'Etat est à guichets fermés, pas un sous, même la Mecque s'est fait avoir.
Pour revenir aux 5000 tonnes supposés arrivés et non arrivés, la réalité de cette histoire, est que, après avoir frappé la porte à toutes les banques, l'Onicor, sans succès, la banque centrale a puisé dans les réserves la maudite somme de 800 millions, pour cette commande, c'est toujours un bateau dépanneur, et non une commande, comme faisait la société, avant qu'elle soit mise en ruine.
Ce n'est un secret pour personne, tout le monde sait qui sont les individus derrière les commandes des sociétés d'Etat.
C'est une situation de vivre au jour le jour , puisque nous sommes incapables de commander aussi bien l'Etat que les commerçants. Ce qui est grave dans cette histoire c'est qu'apparement le fournisseur de ces 5000 tonnes s'est volatilisé, un indien dit-on.
La pénurie du riz populaire est très perceptible à Anjouan, là-bas, presque rien à manger. Pendant ce temps monsieur se promène.
Par Daoud Halifa
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