Il est temps Monsieur le Ministre de l'intérieur de résoudre la problématique de l'insécurité aux Comores. Que faire face à l'insécurité croissante et
Tout d'abord, je tiens à présenter toutes mes condoléances les plus attristées à la famille de la femme du patron de l'hôtel Johanna retrouvée poignardée dans sa maison à Mutsamudu Anjouan. Il est temps Monsieur le Ministre de l'intérieur de résoudre la problématique de l'insécurité aux Comores.
Que faire face à l'insécurité croissante et la flambée de la violence après plusieurs agressions à main armée sur les îles ? Combien de drames faudra-t-il encore dans nos villes avant que l'État porte ses solutions ? Combien de vies brisées devrions-nous compter?
Nous assistons depuis plusieurs années au théâtre de plusieurs actes graves avec des tires à l'arme automatique dans des camps militaires sans pour autant que les auteurs soient identifiés. Et aujourd'hui, on se fait poignardée chez soi. Les comoriens attendent de vous des mesures drastiques ouste aux meurtres perpétrés tant qu'il est encore temps.
Monsieur le Ministre de l'intérieur, merci d'avoir déplacé sept personnes pour le déroulement de l'enquête, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Pourquoi ne pas instaurer une police véhiculée et armée, avec un équipement adapté à savoir des pistolets à impulsion électrique. N'est-il pas temps de monter une brigade des quartiers qui sera en relation avec des membres des quartiers, que je nomme « djirani mtundi » pour sécuriser les habitants ?
Pourquoi ne pas créer une unité de la police nationale qui serait entièrement dédiée au maintien de l'ordre dans les gars comme c'est le cas mais aussi les marchés, les centres des commerces et les établissements scolaires ? N'y a-t-il pas lieu de se projeter sur la télésurveillance ? Pourquoi la police nationale ne maintiendrait-elle pas les patrouilles de façon pérenne ? C'est quand même un pouvoir diriger par des agents de l'armée à commencer par le président et vous Monsieur le Ministre de l’intérieur.
Je propose de plus, des réunions de travail techniques sur le sujet au niveau des préfectures et des mairies. Face à un défi grave un diagnostic aussi informé et précis pour traîner les coupables en justice est nécessaire, le temps des solutions, des thérapies, des plans permettant de ne pas faire naufrage comme le Titanic, est arrivé. Le djahazi nalikane mabahiya wendji. Désormais l’insécurité n'est pas un fantasme. Vous êtes conscient de la gravité de la situation. hélas, la situation ne fait que s’aggraver années après années. Il faut agir et en même temps monter une comité d'études sur la violence, la criminalité et la délinquance. Mais d'abord agir.
L'absence de diagnostic réaliste ne doit pas empêcher les actions, Certes des programmes préventifs sont nécessaires, mais en attendant les indicateurs des experts qui viendront confirmer qu'il y a bien insécurité ; la criminalité ne doit pas s'enraciner. Loin de moi l'idée de stigmatiser des populations. Mais emabahariya waliyo ho djahazini tentent inlassablement de crier le même message à des gouvernants divers malheureusement attentent d'une analogue surdités. Que le djahazi des Comores ne soit pas semblable au légendaire paquebot Titanic. Le dalot est au dessus de la ligne de flottaison. Il n'en finit pas de couler. C'est juste pour vous dire que le constat de la gravité des violences ne fait pas l'ombre d'un doute pour l'ensemble des habitants.
Le pire serait de se voiler la face devant les graves crimes et pourtant lourdement réprimés par le code pénal. La peur s'installe. Elle loge au creux des vagues et au cœur des nuées, hante les forets mais aussi les villes et ne craint pas même la lumière du jour et maintenant c'est dans les cœurs des comoriens que se trouve son siège. Et ce qu'on fait lorsque le djahazi guilo pvo bandarini, c'est la fuite en avant, mdru ya tsidjo rora na madji mai, de ne trawe pour s’éloigner des situations dangereuses.
Pendant ce temps, la recrudescence actuelle de la criminalité fait naître une inquiétude bien légitime. D’où la nécessité de punir les coupables. Car, en effet, le but de la peine, c'est de pousser à l'homme de porter la responsabilité de ses actes et leurs conséquences. La pénalité aura un but utilitaire : la défense sociale qui frappe celui qui a désobéi en même temps qu'elle intimide ceux qui seraient portés à l'imiter et réparer le mal commis par l'expiation.
En définitive, Monsieur le Ministre fait en sorte que les trois objets que la loi s'est proposée soient remplis à savoir : de corriger le coupable et d’empêcher qu'il ne retombe dans le même crime ou d'autres de venger le particulier offensé du préjudice qu'il a souffert.
MASSIM HADJI
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