Une nouvelle salle d’audition des mineurs victimes d’agression a été inaugurée ce vend...Moroni : Inauguration d’une salle d’audition pour les mineurs
Inauguration d’une salle d’audition pour les mineurs
Une nouvelle salle d’audition des mineurs victimes d’agression a été inaugurée ce vendredi matin au siège de la Gendarmerie Nationale en présence du ministre de la Justice, du Délégue à La Défense, de l’Ambassadeur de France à Moroni, du procureur de la république ainsi que de nombreux membres de la société civile et hauts officiers.
« Il nous a paru important et nécessaire d’améliorer les conditions d’audition des mineurs victimes, à travers la mise en place de salles adaptées à des auditions d’enfants mineurs », a déclaré le Commandant Ramadani Mdahoma.
Il saluera le partenariat pluri-acteurs établi entre le Ministère de la Justice, la Gendarmerie nationale, l’association de défense des droits des enfants MWANA TSI WAMDZIMA et l’Ambassade de France aux Comores ayant abouti à ce projet.
« Trois salles d’audition ont été programmées dans les trois iles au sein des locaux des Groupements de la Gendarmerie nationale. Et ceci grâce à l’appui financier de l’Ambassade de France en Union des Comores », a-t-il annoncé.
Mr Youssoufa Mohamed Ali, Délégué de La Défense, a rappelé que « l’enfant victime de violence est un enfant souffrant qui a besoin d’un « traitement judiciaire spécifique ». « Dans ce contexte, un tel dispositif d’accueil judiciaire, apparait comme l'un des dispositifs les plus adaptés à la prise en charge des mineurs victimes. Un lieu neutre, chaleureux, qui facilite un dialogue plus serein, plus facile entre la victime et son interlocuteur », a ajouté le Délégué à La Défense.
La présidente de l’association Mwana Tsi Wamdzima, Najda Saïd Abdallah, a soutenu que « cette réalisation permettra de mettre en confiance l’enfant et de lui éviter un énième traumatisme lié aux enquêtes afin de préserver sa santé mentale et sa dignité durant cette épreuve ».
L’Ambassadeur de France à Moroni, Mr Sylvain Riquier a déclaré que les services de l’ambassade, service de coopération et d’action culturelle et attaché de sécurité intérieure, ont coopéré étroitement avec les acteurs comoriens de la lutte contre les violences faites aux mineurs qu’ils soient de la gendarmerie, de la justice, du secteur social ou du monde associatif.
Et de poursuivre : « notre coopération s’étend aux savoir-faire. Des enquêteurs de la gendarmerie ainsi que deux médecins ont ainsi suivi au début de l’année, en janvier, une formation à l’audition des mineurs victimes ». ©Gendarmerie
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