Dans la chambre d’hôtel de Yaoundé (Camero..CAN 2022 : «C’est cocasse»... comment les Comores se préparent à affronter le Cameroun sans gardien de but
Sauf retournement de situation, les Comores devraient affronter le Cameroun ce lundi en 8e de finale sans gardien de métier. Deux ont été testés positifs au Covid et le troisième est blessé.
Dans la chambre d’hôtel de Yaoundé (Cameroun) que partagent Ahmed Mogni et Faïz Selemani, on entend des rires. L’ambiance est à la détente, ça chambre. « Pourquoi on ferait la gueule ? interroge Mogni, auteur d’un doublé mardi dernier face au Ghana (3-2). Notre joie d’être qualifiés est immense. C’est normal qu’il y ait de la bonne humeur. On est fiers pour notre peuple, nos familles, on est encore dans l’euphorie. Chez nous, il y a des joueurs qui jouent la Ligue des champions et d’autres qui sont amateurs en N 2 ou N 3. Mais on ne fait aucune différence. On est unis. Les derniers événements ne nous perturbent pas du tout. »
Pour sa première CAN, les Comores, petit archipel peuplé par un peu plus de 1 million d’habitants, ont créé une belle sensation avec cette qualification pour les 8es de finale face au Cameroun. Mais samedi, avant de prendre l’avion depuis Garoua, dans le nord du Cameroun, pour rejoindre Yaoundé, les tests PCR effectués ont révélé 12 cas positifs, dont Amir Abdou, le sélectionneur, et sept joueurs.
Parmi eux, deux gardiens, Moyadh Ousseini et Ali Ahamada. Le troisième gardien, Salim Ben Boina, qui évolue en amateurs à Endoume Marseille (N 3, 5e division), héros du match contre le Maroc, s’est, lui, blessé au bras mardi contre le Ghana à la suite d’un choc avec André Ayew. Les Comores seront donc privés d’une partie de leur staff et certainement de leurs gardiens pour affronter le Cameroun. Une situation inédite. Mais qui ne semble pas perturber le groupe.
Après un léger décrassage samedi à leur arrivée à Yaoundé, les joueurs se sont entraînés ce dimanche et ont essayé... plusieurs joueurs de champ dans les buts. « On a décidé de rassembler tous les joueurs valides et mettre à plat la situation. La première chose, c’est qu’il fallait que ça vienne d’eux, on a eu des potentiels gardiens. On rigole, on préfère le prendre comme ça, c’est cocasse... Le gardien, on ne l’a pas encore déterminé. Entre un amusement en fin de séance et un match officiel, il y a une grande différence », a expliqué Jean-Daniel Padovani, l’entraîneur des gardiens des Comores, qui a connu la L 2 en France.
« Moi ou un autre, on est prêts à faire des sacrifices pour la nation »
Il est donc fort probable que ce soit un joueur de champ qui se dresse sur la route des attaquants camerounais ce lundi pour un match qui...Lire la suite dans LeParisien
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