Sacrés Mabedja! Ils font bouger les lignes aux Comores. Demain, il devra faire beau et chaud sur la grande route Moroni/Iconi
Sacrés Mabedja! Ils font bouger les lignes aux Comores
Demain, il devra faire beau et chaud sur la grande route Moroni/Iconi. En effet, si tout se passe comme prévu par ces enfants intrépides de la diaspora comorienne, ce vendredi doit être le jour fatidique où la situation chaotique que traverse notre pays commencera à basculer.
Tranquillisez-vous, je ne vous annonce pas encore la bonne nouvelle de la chute du dictateur. Mais la détermination de ces dignes fils du peuple comorien laisse quand-même poindre de l'espoir à l'horizon.
Ne prenons pas à la légère les indiscrétions de Loubna Yazid. C'est sérieux ce qu'il a écrit dans son dernier post. Le dictateur est presque nu. Grâce à Mabedja, Azali commence à dégonfler comme une baudruche. C'est la panique à bord.
Les thuriféraires du pouvoir commencent à réaliser qu'Assoumani Azali est en réalité un colonel aux pieds d'argile. Et que son régime n'est qu'un château de cartes susceptible de s'effondrer dès qu'il fait face à des éléments imperturbables comme ceux de Mabedja
Quelle que soit l'issue de cette bataille, elle a déjà le mérite de faire tomber les masques trompeurs du dictateur. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, l'entrée sur le ring des villes de Foumbouni et Mitsamihouli nous donne plus d'espoir que jamais.
De l'histoire des sultans batailleurs, nous avons appris que l'entrée en guerre du Grand Mbadjini en faveur d'une dynastie est le signe annonciateur de la victoire de celle-ci. L'histoire va-t-elle se répéter aujourd'hui ?
Dans tous les cas, Azali a perdu son sang-froid et tremble comme une feuille. Les arrestations opérées ces derniers jours administrent la preuve de la paranoïa dont il est atteint. Le dictateur ne se rend même pas compte que cette répression décrédibilise ses offres de dialogue et le met dans une posture embarrassante aux yeux de la communauté internationale. Il y a donc lieu de soutenir Mabedja par tous les moyens afin de faire craquer le régime.
Par Youssouf Boina, ancien SG du parti UPDC
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