Houmedi Msaidie : La Tanzanie n'est pas Madagascar Vous, avez suivi le discours de Mahamoud Wadaani lors de la manifestation place de la...
Vous, avez suivi le discours de Mahamoud Wadaani lors de la manifestation place de la République, à Paris le 18/07/21 où il a évoqué la situation des voyageurs Comoriens à Dar es Salam.
Il ressort d'une enquête du ministère des affaires étrangères Tanzanien que des policiers ripoux ont touché 600 euros pour empêcher les comoriens figurant sur une liste de 36 personnes de sortir de Tanzanie si la destination n'est pas les Comores. Mais faute de temps, la règle est appliquée à tous les Comoriens sans, exception, inventant pour chaque cas, une raison qui ne leur permet pas de voyager.
C'est alors que le ministre Said Soilihi alias Bruce, s'est retrouvé dans la situation et de surcroît figurait sur la fameuse liste des 36 opposants au régime d'Azali. Par 3 fois il est bloqué à la frontière jusqu'à à ce que sa femme donne l'alerte.
Les autorités françaises par 4 réseaux différents sont saisis et ont fait le nécessaire pour débloquer la situation.
C'est alors que l'on a découvert que Houmadi Msaidie accompagné d'une femme Tanzanienne mariée à un comorien ont versé des pots de vins à la police de l'air Tanzanienne pour traquer les opposants Comoriens.
L'intervention du Quai d'Orsay auprès du ministère des affaires étrangères Tanzanien à permis de clarifier la situation.
Le gouvernement Tanzanien s'est excusé du désagrément infligé à notre compatriote Bruce et pour s'assurer de son départ hier, il a dépêché un membre du protocole, le directeur général adjoint chargé de l'immigration et un représentant de l'ambassade de France à Dar es Salam.
Au pieds de l'avion, le fonctionnaire Tanzanien a présenté les excuses de son gouvernement et a promis que des sanctions très sévères allaient être appliquées aux policiers ripoux.
Je saisis cette occasion, pour remercier, l'Elysée, la préfecture de Paris, l'ambassade de France à Moroni, l'ambassade de France à Dar es Salam et surtout le quai d'Orsay sans oublier les militants de daula ya haki pour le dénouement heureux de cette affaire.
Elle servira de leçons à nos terroristes qui dirigent les Comores, que le temps des mic-macs est révolu.
Un jour très prochain viendra où vous allez répondre de vos actes abjectes.
Mohamed Chanfiou Ben Charafa
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