CRIMINALITÉ La mort de Hakim alias Bapale, ancien agent de sécurité présidentielle, continue de susciter une émotion. Au moment précis, la ...
La mort de Hakim alias Bapale, ancien agent de sécurité présidentielle, continue de susciter une émotion.
Au moment précis, la préoccupation de ses proches réside sur l'inexhumation du corps pour être soumis aux rites mortuaires. Il est enseveli avec tout le respect de la religion musulmane cet après midi.
Mirontsy en échauffement et affrontement entre armée et civiles. Route barrée et concert de coups de feu sur le sol Mirontsyen à l'heure où on met en ligne.
Arrêté depuis hier soir, pour des raisons encore non connue, la mort de cet ancien major de l'armée nationale de développement a retenti comme une onde de choc. Son arrestation a fait vite le tour de l'île et quelques heures plus tôt sa mort est annoncée sur les réseaux sociaux et alimente encore la contreverse.
Dans les places publiques, on ne parle que de cet événement inquiétant et les rumeurs vont bon train. Aucun Comorien, jusqu'à présent, n'a la réponse au sujet de l'arrestation mais aussi les circonstances de sa mort restent absurdes comme son enterrement nocturne et silencieux.
Selon un témoin anonyme, Hakim aurait été victime de ses relations, parfois professionnelles, avec une frange de l'aile dure de l'opposition comorienne. Interrogé sur le ou les responsables de cette barbarie étrange, notre source pointe un doigt accusateur aux services de l'ordre.
Mais la question qui revient de temps en temps : qui aurait ordonné une arrestation arbitraire et commandité un meurtre, et pour quel intérêt?
Au moment précis, la préoccupation de ses proches réside sur l'inexhumation du corps pour être soumis aux rites mortuaires.
Dans l'histoire des Comores, cet acte inhabituel a suscité de l'émotion, des inquiétudes mais aussi des interrogations quant à la sécurité et à la stabilité de la nation.
Hakim a, comme beaucoup d'autres, servi la nation, cette fin tragique qui lui a été réservée interpelle et pose les bases réelles de l'avenir de la nation mais aussi de la volonté de vivre ensemble. "Une bavure impardonnable et un crime contre l'humanité " selon un cousin de Hakim et ajoute que "la fin tragique de notre frère est une ardoise. Ils l'ont tué d'une manière criminelle et préméditée." "Azali le juge sera de quelle nationalité ?" interroge le président en souriant.
N'oublions pas qu'un autre officier et au mains des services de l'ordre; Soyifi Chadhuili originaire de Bambao Mtsanga.
La Rédaction de Comores Magazine
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