Les pratiques des mercenaires d’antan refont surface. Choses que beaucoup pensaient que les tortures et passages à tabac étaient abandonnés....
Les pratiques des mercenaires d’antan refont surface. Choses que beaucoup pensaient que les tortures et passages à tabac étaient abandonnés. 30 ans après le départ de ces affreux de notre pays, les agents devant assurer la sécurité de la population se mettent à la martyriser avec la pratique des tortures dans les prisons.
Le parti Ulezi, comme tout le reste des comoriens, apprend avec indignation le décès dans la maison d’arrêt de Moroni, le 24 novembre 2020 d’un prisonnier qui « aurait tenté » de s’évader il y a quelques jours. Si le procureur de la République et le porte-parole du gouvernement parlent d’un décès naturel sans pour autant ouvrir une enquête , toutes les voix concordantes parlent d’un passage à tabac de cet homme de 41 ans et qui aurait succombé par suite de ses blessures. Pire, les autorités informées de l’état de détresse du défunt depuis 8 heures du matin ne se sont présentées qu'en fin d'après-midi après les cris d’alarme des codétenus.
Sachons que le militant SALEH Assoumani du mouvement Hury a été kidnappé et ramené en cage après avoir publié sur Facebook les atrocités subites. D'autres prisonniers sont aussi soumis à des tortures et autres agressions physiques à l'exemple du militant du mouvement Dawula YA HAKI Mohamed Moina dont la situation sanitaire est en état piteux. Celui-ci serait gravement malade après des agressions physiques commises par ses geôliers et il n’est pas autorisé à se rendre dans les centres de santé.
Il est inadmissible que les prisonniers politiques cohabitent avec les incarcérés de droits communs dont certains sembleraient dangereux du type violeurs, agresseurs sexuels, assassins, mais aussi avec des mineures etc. Leurs conditions d’incarcération sont infamantes et bien dignes de la république bananière dont en tête le dictateur putschiste Assoumani Azali. En plus de la cohabitation, les cellules sont exiguës, surpeuplées et sans aération ne respectant pas les principes universels des droits de l'homme.
Le parti Ulezi enjoint des autorités de faire le nécessaire pour :
Libérer sans condition tous les prisonniers politiques
Améliorer les conditions de vie de tous les prisonniers,
Ouvrir des enquêtes sur les victimes des violences dans les maisons d’arrêt de nos 3 iles et arrêter les présumés coupables.
Démettre Mme Sittou Raghadat Mohamed de la Commission Nationale des droits de l'Homme et des Libertés ( CNDHL) au COMORES
Lyon le 27 novembre 2020
1er Secrétaire national du parti ULEZI
Natuk Mohamed Mouzaoir
COMMENTAIRES