La peine de mort est injustifiable et est inhumaine Je suis contre l'exécution de Mowambwa car il a quand même vécu 13 ans au côté de sa...
La peine de mort est injustifiable et est inhumaine
Je suis contre l'exécution de Mowambwa car il a quand même vécu 13 ans au côté de sa défunte épouse Amina et ont eu 2 enfants.
Dans cette union, il n'y avait pas eu que des querelles, il y a eu aussi de l'amour et beaucoup de concessions comme dans tous les couples.
Réfléchissez 2 secondes chère justice comorienne, chers compatriotes... Et pensez à leurs enfants en bas âge qui ont déjà perdu leur mère, je vous invite d'imaginer le choc mental aujourd'hui dans un pays où sûrement, aucun psychologue ni psychiatre pour enfant si on leur annonce qu'en fait : " votre père aussi avait été tué".
Seuls soins qu'on leur donnera, c'est de l'eau coranisée. Passons, on connait cette chanson par cœur.
Certes, ce papa est un meutrier, a commis ce crime odieux par jalousie (crime passionnel) parce qu'il aimait sa femme. PAPEDI vous a bien dit dans sa chanson MAHABA en connaissance de cause car il est le mze :
"MAHABA UHONDESA, UHUMISA, HWENDA HATA YAHUTOOWA MATSOZI".
Sachez que partout où cette maudite "peine de mort" est appliquée, le système politique pratiqué, c'est la dictature.
Donc, que Mowambwa croupisse et pourisse en prison, mais donnez lui la chance de voir ses enfants, de leur donner cet amour paternel que personne ne pourra leur fournir. Ils comprendront peut-être un jour et le pardonneront une fois majeurs.
On peut dire tout ce qu'on veut ! aucun parent n'accepterait que son enfant soit tué quel que soit l'acte commis, même si le Chef de village de Helendje rapporte que "les parents du meutrier sont d'accord". Mon œil !
D'ailleurs, cette justice de "peine de mort" chantée aujourd'hui par la cour et sous l'influence du barbu est pour moi plus politique que judiciaire. On l'a vu à l'époque de Taki où Taoufik de Hatsambou avait été exécuté sur la place Kalaweni de Moroni. Après, plus rien...
Tuer c'est tuer ! Executer Mowambwa c'est tuer aussi. À réfléchir... Car ce sont les mêmes juristes qui ont légitimé le mal, qui ont emprisonné des innocents depuis 2018 jusqu'à présent.
Par Zaki Soifoine
Je suis contre l'exécution de Mowambwa car il a quand même vécu 13 ans au côté de sa défunte épouse Amina et ont eu 2 enfants.
Dans cette union, il n'y avait pas eu que des querelles, il y a eu aussi de l'amour et beaucoup de concessions comme dans tous les couples.
Réfléchissez 2 secondes chère justice comorienne, chers compatriotes... Et pensez à leurs enfants en bas âge qui ont déjà perdu leur mère, je vous invite d'imaginer le choc mental aujourd'hui dans un pays où sûrement, aucun psychologue ni psychiatre pour enfant si on leur annonce qu'en fait : " votre père aussi avait été tué".
Seuls soins qu'on leur donnera, c'est de l'eau coranisée. Passons, on connait cette chanson par cœur.
Certes, ce papa est un meutrier, a commis ce crime odieux par jalousie (crime passionnel) parce qu'il aimait sa femme. PAPEDI vous a bien dit dans sa chanson MAHABA en connaissance de cause car il est le mze :
"MAHABA UHONDESA, UHUMISA, HWENDA HATA YAHUTOOWA MATSOZI".
Sachez que partout où cette maudite "peine de mort" est appliquée, le système politique pratiqué, c'est la dictature.
Donc, que Mowambwa croupisse et pourisse en prison, mais donnez lui la chance de voir ses enfants, de leur donner cet amour paternel que personne ne pourra leur fournir. Ils comprendront peut-être un jour et le pardonneront une fois majeurs.
On peut dire tout ce qu'on veut ! aucun parent n'accepterait que son enfant soit tué quel que soit l'acte commis, même si le Chef de village de Helendje rapporte que "les parents du meutrier sont d'accord". Mon œil !
D'ailleurs, cette justice de "peine de mort" chantée aujourd'hui par la cour et sous l'influence du barbu est pour moi plus politique que judiciaire. On l'a vu à l'époque de Taki où Taoufik de Hatsambou avait été exécuté sur la place Kalaweni de Moroni. Après, plus rien...
Tuer c'est tuer ! Executer Mowambwa c'est tuer aussi. À réfléchir... Car ce sont les mêmes juristes qui ont légitimé le mal, qui ont emprisonné des innocents depuis 2018 jusqu'à présent.
Par Zaki Soifoine
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