Devenir Maire aux Comores, un nouveau terrain pour les batailles politiques Longtemps considéré comme une coquille vide, un poste symboli...
Longtemps considéré comme une coquille vide, un poste symbolique au même titre que le statut du chef de village, dorénavant, devenir le premier magistrat d'une communale suscite toutes les convoitises parfois surréalistes.
L'on peut s'interroger sur le pourquoi de cet engouement qui aiguise les appétits de tous les vautours et carnivores. De l'ancien ministre, de l'ex gouverneur en passant par l'imam de la mosquée du quartier, tout le monde se voit arborer l'écharpe du premier élu de la commune.
Quelques éléments de réponse peuvent éclairer un peu les esprits curieux.
Conscient de la monarchie qui ne dit pas son nom instauré en union des Comores, nombreux sont les opportunistes qui désespèrent à l'idée de goûter au gâteau (le pouvoir) réservé à un petit cercle d'amis. Une sorte de partouze sélective et restreinte.
Et pourtant, être maire sous autres cieux, n'est pas la tâche la plus aisée. Car, c'est un chantier à la fois gigantesque et passionnant.
D'où la nécessité d'élire une équipe et un vrai bâtisseur qui transcende les appartenance partisanes.
Ben Ali Mbae * Mhori *
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