L'émergence à l'horizon 2030, le président Azali Assoumani y croit fort contrairement à son parti politique la CRC Oui l'...
L'émergence à l'horizon 2030, le président Azali Assoumani y croit fort contrairement à son parti politique la CRC
Oui l'émergence des Comores à l'horizon 2030 n'est prise au sérieux que par le chef de l'État Azali Assoumani. Après que les assises nationales, le référendum modifiant la constitution, les élections présidentielles et gubernatoriales, législatives et municipales ont eu lieu en laissant un climat politique de tension, le président Azali Assoumani s'est prononcé dans un discours marquant la fin d'une politique.
Dans ce discours, on entendait le chef de l'État comorien dire haut et fort que la politique était finie et que l'heure est à la mise sur les rails de la politique de l'émergence des Comores. Ces mots qui paraissaient anodins, en réalité, en disaient long car ils mettaient fin à la politique des réunions, des meetings où l'on louait des voitures pour embarquer n'importe qui et où n'importe qui prenait la parole afin de faire la promotion de la fameuse émergence de l'horizon 2030, dans la phase une.
Dans ce discours où le chef de l'État Azali Assoumani s'adressait également à son parti politique la CRC, pour lui expliquer qu'avoir "arraché" ces assises et ces "innombrables élections anticipées" , ne constitue pas une victoire de la guerre mais plutôt une bataille gagnée dans une guerre qui ne fait que commencer et qui demande beaucoup plus de maturité politique et de connaissance de notre politique. Alors nous allons dans une autre phase où l'avarice n'a plus de place.
Ainsi de nouvelles personnalités doivent reprendre les clefs des hautes fonctions de l'État, une idée qui engendre un goût amer dans les rangs de la CRC. Des personnalités, lesquelles vont exécuter la phase deux de l'émergence d'Azali Assoumani, mais qui la CRC veut abattre à tout prix car elles vont leur prendre des places , qui pour eux, leur reviennent de droit. La CRC, celle qui a fait tuer la mouvance présidentielle va cette fois ci tuer l'émergence de l'horizon 2030, en faisant trébucher Azali Assoumani dans les marches glissantes du 2021, juste par défaut de savoir partager un pouvoir pour le sauver.
S. H. Abderemane
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