Dans l’optique des présidentielles de 2021, je voudrais par ce biais vous exposer quelques-uns des points pilotes qui font mon projet pou...
Dans l’optique des présidentielles de 2021, je voudrais par ce biais vous exposer quelques-uns des points pilotes qui font mon projet pour les Comores. Parmi eux trois perspectives me tiennent particulièrement à cœur, bien que j’accorde beaucoup d’importance à la pêche et l’agriculture sans lesquelles évidemment aucun réel développement ne pourrait être amorcé.
Ces perspectives sont l’emploi des jeunes, la restructuration administrative et économique de nos iles et une autonomisation accrue des pouvoirs des îles. Je profiterais aussi de cette tribune pour revenir sur ce qui fait l’actualité du moment et qui ne redorent manifestement pas le blason de notre jeune nation, à savoir le fameux coup de filet qui s’est opéré à Madagascar il y’a de cela quelques jours et qui s’apparente à s’y méprendre à un coup de théâtre malgré qu’il ne soit tout autre qu’un futile coup médiatique et dans la même veine aborder la question de cette tout autre pandémie qui sévit dans le pays et qui appelle à notre indignation la plus totale : la recrudescence des viols sur mineurs.
En effet, bien que cela puisse paraitre cliché aujourd’hui, la création d’emplois ne relève pas toujours d’un attrape-nigaud politique. Bien pensé, un projet peut s’avérer très viable et avoir toutes les chances d’aboutir si l’on sait où et comment investir les fonds et moyens du gouvernement. Ce qui fait qu’un de mes projets phares est celui de créer des sociétés de réseaux, de gestion et de distribution d’eau calqué sur le modèle mahorais.
Ce qui créera de l’emploi en amont que ce soit dans l’hydraulique, la logistique, la comptabilité ou le sanitaire, et en aval, du retour sur investissement puisque la facture permettra de faire tourner tout ce pan crucial de notre économie nationale. L’idée ici est de faire d’une pierre non pas deux coups, mais quatre ou cinq. Et si cela n’a jamais était dit par les différents gouvernements qui nous ont précédaient, et bien sachez-le, l’eau est un excellent incubateur d’entreprises.
Evidemment je ne vais pas me permettre de m’épancher sur ce point puisque cela nécessiterait une entière documentation. Documentation sur laquelle nous sommes en train de travailler et qui ne tardera pas à voir le jour en même temps que le site du candidat très prochainement.
Outre ce projet étatique, qui s’inscrit dans la droite lignée d’autres projets que nous ne manqueront pas de vous faire part dans les semaines à venir, un fonds sur l’entreprenariat des jeunes sera créé pour encourager la création d’entreprises et start-ups.
Mon deuxième point comme je l’ai dit tantôt, est relatif à la restructuration de nos iles. Cela sous-entend de nos régions. Au sens large comme au sens strict. Nous devons repenser nos villes et villages de manières à privilégier nos atouts afin de ne priver quiconque des avancées économiques. Plus concrètement, et en guise d’exemple, les villes et villages côtiers doivent connaitre un essor touristique sans précédents. Hotels, restaurants, ports de plaisance.
Et les moyens doivent leur être donnés à cet effet. Et cela va sans dire que nous devons faire grand-preuve de maturité et d’ouverture d’esprit afin d’inscrire nos atouts touristiques aux normes internationaux qui ne sont pas nécessairement en contradiction avec nos mœurs traditionnelles et religieuses. D’autre part, mais toujours dans la même perspective, certaines villes et villages seront à vocation universitaires, ce qui permettra d’accroitre l’attractivité économique de par l’afflux massifs d’étudiants. Lesquels cités universitaires s’implanteront sur l’ensemble des îles.
Il est inacceptable aujourd’hui de concentrer toute notre économie dans une seule ville, alors que nous avons les moyens de la diversifier et de la décentraliser.
Et enfin les îles et les mairies doivent regagner les prérogatives qui sont les leurs, et jouer pleinement le rôle qui leur revient. Leurs attributions d’état-civil, d’urbanisme et de logement, d’écoles et d’équipements doivent prévaloir. Les passeports et cartes d’identité qui ne sont que de leur ressort doivent désormais leurs revenir.
Aujourd’hui il faut savoir que la question de l’électricité ne relève pas d’un problème conjoncturel mais bien sûr structurel. Il est étroitement lié à la gestion désastreuse du carburant et au laxisme quant à une fourniture sérieuse de l’énergie. Ma promesse est d’instaurer une situation de stabilité énergétique sur l’ensemble du territoire en 100 jours d’exercice du pouvoir.
Sur ce qui est de l’actualité du moment, je vous dirais que l’affaire des mines est de la poudre de perlimpinpin. Ou de la poudre aux yeux en d’autres termes peut être beaucoup plus appropriés. L’idée ici, et tout le monde le voie venir, est de faire tomber de soi-disant collaborateurs bien sûr gênants pour le régime. Bobocha, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas un criminel mais un patriote dans l’âme comme peut ose s’en réclamer de nos jours. Son sort nous attriste profondément et nous lutterons pour sa liberté ainsi que celle de l’île d’Anjouan.
Pour ce qui est du fléau sur les viols de mineurs qui sévit dans le pays, il est grand temps de penser à responsabiliser les maitres d’écoles coraniques. Leur donner les moyens de sensibiliser et combattre les mœurs légères et dissolues est une nécessité mais faire appel à de véritables compétences de leur part quant aux messages qu’ils doivent véhiculer est un impératif. Ils doivent travailler en bonne intelligence avec les mairies lesquelles doivent être tenues de leur verser des émoluments.
En contrepartie des propos aussi scandaleux et blasphématoires comme ceux concernant l’âge de Aicha la deuxième femme du Prophète (SWS) et qui encouragent de manière subliminale de tels actes d’un autre âge doivent être sévèrement réprimandés. Cela dit pour une meilleure formation religieuse de nos enfants, les madras doivent être subventionnés au même titre que toute activité associative d’intérêt général.
Les Comores peuvent se relever et trouver la place qui leur revient dans le concert des nations. Il n’y a pas de fatalité. Tout est question de volonté et de conscience politique. J’ose espérer que l’ensemble des Comoriens sera d’accord avec moi que le temps de la désillusion est révolu.
Merci.
HALIDI ABDERMANE IBRAHIM Farid
Candidat aux élections présidentielles de 2021
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