Photo d’archives Le commandant du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) a reçu une pierre au visage, ...
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Le commandant du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) a reçu une pierre au visage, lancée lancée à bout portant sur son véhicule alors qu'il était à la recherche d'un véhicule ayant servi à la fuite de deux cambrioleurs
Le commandant du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) de Mamoudzou a été grièvement blessé lundi, vers 3 h du matin, lors d'une intervention à Dzoumogné, dans le nord de Mayotte, a indiqué à l'AFP le général Philippe Leclercq, commandant de la gendarmerie nationale dans l'île.
L'homme a reçu une pierre au visage, lancée à bout portant sur son véhicule dont elle a brisé la vitre.
Double fracture de la mâchoire et 45 jours d'ITT
Le commandant du PSIG a été victime d'une double fracture de la mâchoire et a eu 45 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail). Il a pu quitter l'hôpital de Mamoudzou mais il devrait être évacué à La Réunion pour des soins complémentaires dans les prochains jours.
Le PSIG et deux patrouilles de gendarmes mobiles étaient à la recherche d'un véhicule ayant servi à la fuite de deux individus soupçonnés d'être impliqués dans une tentative de cambriolage d'un supermarché spécialisé dans les produits surgelés.
Avant d'arriver sur place, ils avaient déjà essuyé des jets de pierre. Ils avaient fait demi-tour et se sont munis de leurs casques avant de retourner vers le magasin.
Déjà des agressions similaires par le passé à Mayotte
«Malheureusement, nos hommes sont de plus en plus exposés à ce genre d'événements. Ce sont des actes très graves et cela aurait pu être pire. Il y a un an et demi, mon adjoint avait lui aussi été victime de jets de pierre qui l'ont laissé défiguré», s'est indigné le général Philippe Leclercq.
Une enquête judiciaire a d'ores et déjà été ouverte pour retrouver les auteurs des jets de pierre.
Mayotte est régulièrement le théâtre d'actes de violence, à l'encontre des forces de l'ordre, mais aussi des habitants, de la part notamment de bandes de jeunes.
20 Minutes avec AFP
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