𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐄́𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄́𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐋'𝐄𝐓𝐀𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 Monsieur le P...
𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐔 𝐏𝐑𝐄́𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄́𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐒𝐔𝐑 𝐋'𝐄𝐓𝐀𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés,
Honorable assistance,
C’est un grand honneur et un privilège pour moi, / de prononcer le discours sur l’état de la Nation, devant vous, / honorables députés et, /à travers vous / devant tout le peuple comorien, / conformément à la constitution de l’Union des Comores, / dans son article 65, qui fait obligation au Chef de l’Etat, / de présenter une fois l’an, / l’état de la Nation devant cette auguste assemblée nationale.
A cette occasion, je voudrais tout d’abord, / à la suite du récent décès de notre très regretté Mufti de la République, / Son Eminence Said Toihir Ben Ahmed Maoulana, / vous demander qu’ensemble, / nous prononcions la Fatiha en sa mémoire.
Prions ensemble, pour qu’Allah Le-Tout-Clément / lui accorde Sa grande Miséricorde et lui réserve une place de choix dans son vaste paradis, / en compagnie des Prophètes, des Véridiques, des Martyrs et des gens de bien.
Ainsi, au nom de la Nation toute entière, / nous rendons hommage à celui qui, durant plus de cinq décennies, / a consacré sa vie au service de l’Islam, de son pays et de son peuple / et laissé derrière lui, une œuvre immense, dans les domaines de l’éducation morale, de la connaissance du Saint Coran et des sciences islamiques.
Par la même occasion, nous souhaitons bonne chance au nouveau Mufti de la République, / Son Eminence ABOUBACAR SAID ABDILLAH DJAMALILLAIL et nous implorons Allah-Le Tout-Puissant / pour qu’Il l’inspire, l’assiste et le guide, / dans sa lourde et noble mission.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés,
Honorable assistance,
C’est avec un sentiment de bonheur et de gravité, / que je me plie au premier exercice du genre, / le discours sur l’Etat de la Nation, / dans ce lieu hautement symbolique et chargé d’Histoire, / pour porter un bref regard sur l’état de notre pays et, dans ce moment exceptionnel, / vous présenter les différents mesures à prendre.
C’est dans cet hémicycle que nos vaillants élus de la Nation/ ont adopté le texte d’indépendance des Comores en 1975.
C’est ici même, que le Président du Conseil Ahmed Abdallah Abdérémane, qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, / soutenu par l’ensemble des partis politiques comoriens dans leur diversité et par le peuple comorien, / qui a voté oui à l'indépendance à 95 % en décembre 1974, / a proclamé l'indépendance unilatérale des quatre îles de l’Archipel des Comores, le 6 juillet 1975.
Je voudrais ici saluer la mémoire de celles et ceux qui se sont investis pour notre indépendance / et redire toute la reconnaissance de la Patrie pour leur sacrifice et leurs efforts au service de la nation, / pour redonner sa dignité à notre peuple comorien.
Cependant, depuis 1975 et durant 25 ans, / les Comores se sont embourbées dans des régimes instables, / victimes de coups d’état à répétition, avec l’assassinant de deux de nos chefs d’Etat et la déportation de l’un d’eux ; / Autant de crimes qui ont qui ont empêché la formation d’un véritable Etat-Nation / et la construction du pays.
Fort heureusement, depuis vingt ans, notre pays a renoué avec la stabilité politique et les alternances pacifiques au sommet de l’Etat.
Depuis 1975, également, l’Assemblée Générale de l’Onu, sur la base de la Résolution 1517, / réaffirme l’unité et l’intégrité territoriale des Comores, rejette par anticipation et considère comme nulle et non avenue, / toute consultation qui pourrait être organisée dans l’ile comorienne de Mayotte.
Cependant, depuis 1978, nous avons toujours entretenu de bonnes relations avec la France / et privilégié le dialogue entre nous, Etat comorien et Etat français, avons le devoir impératif de léguer aux futures générations de Comoriens, de Français et de Franco-comoriens, / un héritage harmonieux, susceptible de leur offrir la possibilité de vivre et de s’épanouir ensemble, dans la paix et l’harmonie.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés,
Honorable assistance,
Le constat amère du bilan des 42 années d’indépendance de notre pays, a été à l’origine de l’appel solennel du 11 juin 2015, / qui a transcendé les clivages politique et les sensibilités, /lancé par l’un des Sages, homme d’Etat de notre pays, le regretté Ali Bazi Salim, paix à son âme.
Après mon élection à la magistrature suprême de notre pays en 2016, /j’ai ainsi accepté au mois de juillet 2017, / d’organiser les Assises Nationales avec la participation des forces vives de notre pays et de l’ensemble de la communauté internationale.
Ces Assises Nationales, les premières du genre dans le monde, organisées dans un cadre de paix et de stabilité, / ont posé de nombreuses interrogations et provoqué parfois des réticences voire même et des résistances.
Grace à la volonté et à la détermination du Peuple comorien, / ce rendez-vous était perçu comme un moment pour dénoncer avec vigueur la balkanisation d’une partie de notre territoire, condamner aussi la multiplication des coups d’Etat, / dénoncer le séparatisme dans toutes ses formes, et soulever le problème des échecs continus des politiques et projets de développement réalisés durant les 42 années d’indépendance.
Devant un tel défi, et en accord avec le Mouvement du 11 août, / j’ai fait appel à tous les partis politiques et aux organisations de la société civile, pour préparer et tenir ensemble ces Assises Nationales.
Les réformes politiques qui en sont issues et dont la mise en œuvre exige du temps, de la détermination et des moyens accrus (financiers, humains et techniques), devront à la fois :
- Consolider l’unité nationale, dans la paix et la sécurité
- Renforcer l’action du Dar-Al-Ifta, pour mieux protéger les valeurs socioreligieuses de tolérance, de paix et de stabilité de notre pays,
- garantir la tournante et l’autonomie de gestion des îles, piliers indiscutables de notre stabilité politique,
- inscrire la réintégration de Maoré dans l’Acte Constitutif,
- lutter contre les détournements des fonds publics et la corruption
- renforcer la Démocratie, l’Etat de Droit et le bon fonctionnement de la Justice.
Face à ces nouveaux défis et aux engagements pris devant le peuple comorien et toute la Communauté internationale, / j’ai inscris mon action et celle de mon Gouvernement, dans la mise en œuvre effective des recommandations pertinentes des Assises Nationales.
En effet, après l’adoption de la nouvelle Constitution, des élections du Président de la République et des Gouverneurs des iles autonomes de notre Union, / complétées récemment par les élections législatives et des Maires, ont été organisées dans la transparence et la quiétude.
Nous avons procédé au changement de Gouvernement, conformément à la nouvelle Constitutions par le Référendum du 30 juillet 2018, accéléré la construction des infrastructures et engagé des réformes / pour améliorer le management et la gestion de l’Etat.
C’est pourquoi, devant ces nombreux défis, nous avons jugé opportun, d’organiser la Conférence des Partenaires au Développement des Comores (CPAD), / pour mobiliser les moyens indispensables à la réalisation effective des objectifs fixés par les Assises nationales et assurer l’émergence de notre pays d’ici 2030.
Pour rappel, c’est lors de la visite officielle que j'ai effectuée en France, en juillet 2019, / sur invitation du Président Macron, / et qui a été l’occasion de jeter les bases d’un renouveau du partenariat franco-comorien, sur la base du document-cadre signé entre les deux pays, / que le Président Macron a accepté et annoncé que Paris allait abriter la Conférence des Partenaires au Développement de l’Union des Comores.
Cette Conférence qui a ainsi bénéficié du [next] parrainage de la France et de la Banque Mondiale pour la mobilisation de tous nos Partenaires au Développement, / s’est ainsi tenue les 2 et 3 décembre 2019 au siège européen de la Banque Mondiale à Paris, / dans le cadre d’un partenariat exemplaire, entre le Gouvernement Comorien, la République Française, le Système des Nations Unies, à travers le PNUD, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement.
Plus de 450 personnes ont pris part à cette importante rencontre dont des Représentants des pays amis des Comores, des organisations bilatérales et multilatérales, du secteur privé national et international, des organisations de la société civile.
Grace à un long travail de plaidoyer, de réflexion et de débat, / la conférence nous a permis d'offrir une plateforme pour présenter notre stratégie de développement à nos partenaires.
La CPAD a été l’occasion pour le Gouvernement Comorien de présenter notre vision de l’avenir de notre pays, le Plan Comores Emergentes (PCE) à l’horizon 2030, / une vision alignée sur l’agenda 2030 de l’Union Africaine, pour le développement durable.
Ce Plan Comores Emergentes qui se décline en projets phares, structurants et sectoriels identifiés, / permet de créer une nouvelle dynamique pour réussir le développement du pays et sa pleine intégration régionale, / en consolidant sa capacité à honorer ses engagements internationaux et en contribuant au mieux-être de la population comorienne.
A l’issue de deux journées d’intenses travaux, la CPAD s’est conclue avec de nombreux soutiens et de nombreuses annonces financières d’un montant global de quatre milliards trois cent soixante seize millions de dollars, / soit Trois milliard neuf cent cinquante et un millions d’Euros, / en appui au Plan Comores Émergentes.
L'événement a été salué par le monde entier, convaincu désormais que les Comores ont emprunté le chemin du développement.
Monsieur le Président, Honorables Députés,
L’évolution de notre situation économique de ces deux dernières années a été marquée par une reprise de la croissance en 2018 avec 3,8% ; / reflétant le dynamisme des activités économiques liées aux investissements publics dans le domaine de l’énergie, des infrastructures routières et de tout genre.
L’un des évènements économiques majeurs de l’année 2019 a également été, le reclassement de notre pays par la Banque Mondiale, / des Pays les Moins Avancés au rang dans des pays à revenus intermédiaires.
Cependant, c’est en 2019 aussi, que notre économie a subi les effets néfastes du cyclone Kenneth qui, durant son passage en mars, avait dévasté une grande partie de notre production agricole et détruit nos infrastructures énergétiques et de télécommunications et quelques établissements scolaires et sanitaires.
Notre croissance a été ainsi impactée négativement en enregistrant seulement 1,5 %.
Toutefois et malgré les effets du cyclone Kenneth, l’année 2020 a été considérée comme une année de reprise et de relance de l’économie.
2020 est une année qui devrait être marquée par le démarrage des grands projets phares de développement issus de la Conférence des partenaires tenue à Paris en décembre 2019.
Dans cette optique, notre stratégie d’émergence économique passe nécessairement par une augmentation du financement bancaire.
Ainsi avec aujourd’hui un taux de financement bancaire de 28%, nous devrions à l’horizon 2030 atteindre un taux de financement bancaire proche de 100%, à l’instar des autres pays émergeants, et ainsi atteindre un taux de croissance économique fort et durable.
Ainsi, nous pouvons espérer nous approcher de notre objectif de passer à un revenu de 1500$ par tête d’habitant aujourd’hui à 3000$ en 2030, avec une croissance économique de 4,3% en 2020, selon les prévisions du Fonds Monétaire International.
Malheureusement, la crise sanitaire mondiale de Covid-19, va d’impacter fort négativement cet élan.
En effet, de nombreux pays qui s’étaient positionné sur la conférence de Paris et avec qui nous avons mis en œuvre le suivi de la CPAD, risquent de connaitre une récession longue et profonde.
Nous devons alors nous adapter et nous réinventer.
L’économie comorienne sera également affectée par une baisse de l’activité liée à une baisse à la fois des envois de fonds des Comoriens de la diaspora, d’une baisse des importations, des exportations et des investissements directs étrangers (notamment de la part des entreprises originaires des pays frères et amis affectés par la pandémie).
Ainsi, malgré les évolutions économiques difficiles au cours de ces deux dernières années, mon gouvernement et moi-même avons progressé dans plusieurs réformes notamment de politiques économiques :
- Le renforcement de la fourniture d'électricité,
- La réalisation des infrastructures de base pour un soutien à la croissance
- L’ouverture du secteur des télécommunications à la concurrence,
- Les mesures budgétaires de relance économique et la mobilisation accrue de ressources domestiques avec une augmentation sensible des investissements sur fonds propres;
C’est dans cet élan, que la grave crise sanitaire liée au COVID-19 est venue secouer le monde entier, y compris bien entendu notre pays. Je me suis exprimé à trois reprises sur ce sujet très préoccupant.
Au grand dam des oiseaux de mauvaise augure, à ce jour, selon nos vaillants médecins, aucun cas de COVID-19 n’a été enregistré dans les trois autres iles de l’Union des Comores. Nous en rendons grâce à Allah.
Les mesures fermes, de précaution et prévention, que j’ai prises pour éviter l’introduction ou la propagation du virus dans nos îles vont de la fermeture de nos frontières, à la suspension de la prière du Vendredi et des prières collectives et à l’interdiction des rassemblements liés aux festivités et aux mariages.
On a fermé également les madrassats, les écoles, les collèges, les lycées, l’Université et les centres et aires sportifs.
J’ai enfin mis en place d’un Cadre de Gestion et de Coordination de la Crise du Covid-19, composé de deux Structures de niveau National dont le Comité National de Coordination avec sept sous-comités, et de Structures Insulaires sous la [next] présidence des Gouverneurs des Iles, pour la lutte contre la propagation de la maladie et ses effets dans le pays.
Le Sous-comité Scientifique est ainsi à l’œuvre, pour conseiller, proposer d’autres mesures à prendre, éclairer les autorités et sensibiliser la population, pour qu’ensemble, nous puissions protéger notre pays de cette pandémie.
Des mesures économiques et financières ont été prises pour baisser les droits et taxes douanières pour les produits alimentaires, les médicaments essentiels ainsi que les produits et les matériels d’hygiène et alléger les charges fiscales, sociales et bancaires de nos entreprises.
L’ensemble de ces mesures constitue des atouts, pour amortir les effets de cette pandémie.
Un compte a été ouvert à la Banque Centrale des Comores, où seront versés progressivement, les fonds destinées à financer la lutte contre le COVID-19. Un montant conséquent y a dores-et-déjà été versé par l’Etat.
Je tiens à saluer l’ensemble de la population comorienne, les responsables politiques, religieux et les notables et rendre hommage plus particulièrement à professionnels de santé, aux forces de l’ordre et de sécurité pour leur engagement et leur action dans ce combat commun, contre l’entrée et la propagation du COVID-19 dans notre pays.
Par ailleurs, nous étudions toutes les options pour permettre aux voyageurs comoriens, en transit dans de nombreux pays, de regagner leur patrie, le plus rapidement possible.
Enfin, dans cette crise sanitaire mondiale, le Gouvernement mène des réflexions et des consultations, sur l’assurance maladie, pour accélérer la conception et la mise en place d’un régime général de protection sociale.
Ainsi, des textes vous seront soumis dans le cours de cette session et tout au long de votre législature, en ce sens.
D’autres textes vous seront proposés pour compléter la législation sur la vie sociale politico et économique de notre pays mais aussi pour parachever nos institutions, à la suite des réformes constitutionnelles de 2018.
Monsieur le Président, Honorables Députés,
Comme le reste du monde, nous faisons face à des moments difficiles qui risquent de s’alourdir, les jours, semaines et mois à venir.
Nous devons alors nous armer de lucidité, de discipline et de détermination.
C’est en effet l’unité dans l’action, la solidarité, le comportement digne et responsable, le respect des décisions prises, des consignes données et des gestes barrières, / conjugués à l’engagement des organisations politiques et de la société civile, au pays comme dans la diaspora, qui sont les armes / qui nous permettront de gagner la guerre que nous avons déclarée contre le COVID-19, son introduction et sa propagation dans les trois îles indépendantes de notre pays.
En ce qui concerne la quatrième ile des Comores, déjà touchée par cette pandémie, je voudrais tout d’abord/ renouveler notre sympathie et notre pleine solidarité avec tous nos frères et sœurs de l’Ile comorienne de Mayotte / et avec tous nos frères, sœurs et amis, français, franco-comoriens, ainsi que l’ensemble de nos compatriotes de la diaspora comorienne en France, à la Réunion et dans les autres pays affectés par le Covid 19.
J’adresse aux familles et aux proches de celles et ceux parmi eux, qui ont été victimes de cette pandémie, nos condoléances attristées / et j’associe nos prières aux leurs, pour Qu’Allah accorde Sa miséricorde aux défunts, accorde un prompt rétablissement aux malades et nous débarrasse de cette calamité.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés
Honorable assistance
Depuis mon élection, nous avons procédé à un recadrage complet de l’action diplomatique de notre pays.
Elle est fondée dans une dynamique d’actions basées sur le recouvrement de l’intégrité territoriale, et une diplomatie offensive au service du développement.
La diplomatie a servi le développement parce qu’elle est au cœur de la mobilisation de nos partenaires pour la réussite de la conférence de Paris.
Il est important de souligner ici que la visibilité de notre diplomatie a permis d’accueillir à Moroni de hautes personnalités de pays frères et amis / et m’a donné l’opportunité d’effectuer des visites d’Etat ou officielles, dans différents pays.
Notre pays est désormais présent et exprime ses positions dans le dialogue international, sur des sujets pertinents liés, entre autres au changement climatique, au terrorisme, à la criminalité et à l’occupation illégale des territoires dont Mayotte et la Palestine.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés
Notre élan pour le redressement de notre pays ne doit pas être interrompu par la crise sanitaire mondiale.
Cette crise doit nous servir de leçon et nous rappeler, qu’avant d’attendre les apports de la solidarité internationale, nous devons d’abord compter sur nous-mêmes et nos propres ressources, /pour réévaluer nos priorités et poursuivre la mise en œuvre de nos projets de développement dans le cadre du plan Comores Emergentes.
C’est pourquoi, devant vous, Eminents représentants de la Nation, j’appelle à l’union sacrée pour sauver la Nation du péril COVID-19.
C’est tous ensemble, autour de vous, éminents représentant du peuple, que nous pouvons construire le développement de notre pays sur la base d’un nouveau pacte social, fondé sur une vision partagée d’une société juste, démocratique et solidaire.
Avant de terminer, je saisis l’occasion de l’avènement tout proche du mois sacré de Ramadan, pour vous adresser ainsi qu’à l’ensemble de nos compatriotes, dans le pays et dans la diaspora, mes vœux sincères de bonne santé et de bonheur et souhaiter, pour notre pays, santé, paix, progrès et prospérité.
Puisse ce mois sacré, qui reflète la spiritualité, la piété et l’inspiration divine, être pour tout le peuple comorien et l’ensemble de la Umma Islamique, synonymes de prospérité, solidarité, d’entraide fraternelle et de coopération constructive.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés
Je termine, en vous adressant mes chaleureuses félicitations pour votre élection et en vous souhaitant, une bonne législature et pleine réussite dans la noble mission que vous a confiée le peuple comorien, pour le représenter, légiférer en son nom et contrôler l’action gouvernementale, dans l’intérêt de la Nation toute entière.
Je vous remercie.
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