Dans une vidéo publiée les réseaux sociaux, une Finistérienne interpelle le gouvernement français sur le manque de moyens à Mayotte, pour...
Dans une vidéo publiée les réseaux sociaux, une Finistérienne interpelle le gouvernement français sur le manque de moyens à Mayotte, pour faire face à l'épidémie. Deux Brestois originaires des Comores ont rejoint un groupe solidaire, qui informe la population de l'archipel sur le virus.
"Relayer le message d'un département oublié"
Depuis Landerneau (Finistère), Annie Le Merrer lance un "cri d’alerte au gouvernement français sur l’absence alarmante de moyens adaptés" à Mayotte, face à l'épidémie de coronavirus qui touche désormais 82 personnes sur l'île.
Dans le «101e département français», la population vit "entassée dans des bidonvilles en tôle, sans eau ni commodités vitales", déclare Annie Le Merrer dans une vidéo postée sur Facebook. "A ce jour, 59% des résidences principales de Mahorais ne sont pas non plus équipées en installations sanitaires de base. Mayotte a aussi un système de santé sous-équipé."
Bien qu'elle ne soit jamais allée sur l'île, elle a rencontré de par son métier de nombreux Mahorais à Brest, avec qui elle est restée très proche. "Les Mahorais m'ont fait part de leur sentiment d'abandon, voire de mépris, ils ont peur de mourir. C'est un département français et ils n'ont pas les mêmes droits. Ils n'ont rien", dénonce la Landernéenne par téléphone. "Je ne pouvais pas ne rien faire."
Le gouvernement demande à ce qu'on soit solidaire, on doit l'être aussi avec Mayotte.
L'île de 256 000 habitants ne possède actuellement que 16 lits de réanimation.
Avec J. Jeunemaître ©France3
Avec J. Jeunemaître ©France3
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